Le concessionnaire algérien de la marque Toyota a déclaré, jeudi, à travers un communiqué rendu public que la crise qui a touché des modèles de la firme nippone « ne concerne pas les voitures commercialisées en Algérie ». Les rappels effectués par le constructeur aux USA et en Europe ne les visent donc pas. L'antenne d'Alger, qui est en contact avec la maison mère, aux dires de ses responsables, rassure ses clients en déclarant que « si un défaut de fabrication se manifeste, elle prendra toutes les mesures nécessaires en contactant les clients concernés ». Toyota s'engage, par ailleurs, poursuit le communiqué, à « assurer la sécurité de ses clients et le bon fonctionnement de leurs véhicules ». La situation méritait une mise au point d'autant que le constructeur a décidé d'élargir le contrôle à huit modèles, y compris ceux commercialisés sur le continent et qui peut nous toucher. De plus, certains partenaires de Toyota, comme les français Citroën et Peugeot, ont décidé une opération similaire « à titre préventif », expliquent-ils. L'alerte a été donnée, il y a quelques mois déjà, par la Prius, modèle écologique de Toyota lancée d'abord au Japon, en mai 2009, puis écoulée aux USA et graduellement dans quelque 80 pays. Les responsables du contrôle de la qualité chez Toyota ont expliqué le défaut par « le système de freinage hydraulique, qui peut, par temps froid, agir avec retard ». Ce n'est pas la première fois que les constructeurs dont ceux de l'automobile font face à ce type de défaut obligeant leurs réseaux de par le monde à battre le rappel de tous les véhicules vendus. Les défauts peuvent toucher y compris les secteurs sensibles comme ceux de l'aéronautique. C'est la promptitude des organismes chargés de la sécurité qui est à souligner ici. Dans les pays touchés, ce sont les autorités chargées de la sécurité routière qui suivent le dossier. Outre le contrôle propre à la phase d'homologation, elles procèdent aussi suite à des plaintes de citoyens, à des enquêtes sur ce type de défaillance, ce qui pousse les constructeurs à être sur le qui-vive. Selon des officiels américains. On parle de centaine de plaintes au Japon de la part des clients tandis que les autorités américaines ont fait état d'un nombre de réclamations similaires. Le président de Toyota a déclaré que son entreprise « prend les préoccupations de sécurité au sérieux et les place au premier rang de ses priorités ». Le géant automobile japonais Toyota a estimé que la crise des accélérateurs défectueux, qui a entraîné des millions de rappels de voitures, allait lui coûter jusqu'à 1,4 milliard d'euros, Toyota a dû rappeler, depuis l'automne, plus de huit millions de véhicules dans le monde avec un coût qui se chiffre à « environ 100 milliards de yens » sans compter les 70 à 80 milliards de yens dus à la baisse des ventes provoquée par ce problème. De plus, Toyota devra essuyer un revers, selon des analystes en termes d'image de marque sur le long terme en plus des pertes certaines de parts de marché». Est-ce la fin du toyotisme élaboré en 1960 et mis en place au sein de l'entreprise Toyota. Une organisation de travail qui s'appuie sur l'objectif des 5 zéros : zéro stock, zéro défaut, zéro papier, zéro panne, zéro délai.