Un vernissage d'une exposition de soixante-six miniatures de l'artiste Boubeker Sahraoui a eu lieu dernièrement au Palais de la culture, en présence de Mehadjia Bouchentouf, directrice du Palais de la culture, de Bachir Yelles ainsi que la plupart de ses élèves et amis. Boubeker Sahraoui, artiste peintre dont les débuts artistiques remontent aux années 80, dans la miniature et l'ornementation des plafonds. Il en a d'ailleurs décoré plusieurs. On citera l'exemple de l'Amirauté d'Alger, les plafonds du musée Bardo (la chambre de la favorite), les plafonds de l'hôtel El Djazaïr, sous la responsabilité du chef de la direction de l'architecte Fernand Pouillon. Dans une brève déclaration, la directrice du Palais de la culture a mis en exergue l'importance de cette exposition « qui est une occasion pour rendre hommage à nos artistes, qui n'ont pas cessé de fournir des efforts dans le domaine de la créativité, en l'occurrence Bachir Yelles ». Présent au vernissage, Bachir Yelles se félicite du travail d'un de ses élèves : «Il est vrai que je n'ai pas amassé : durant ma jeunesse une fortune, mais je suis aujourd'hui très heureux de voir mes élèves évoluer». Il poursuit confiant «J'adore la miniature de Sahraoui, elle est particulière». Pour sa part, M. Sahraoui ne manque pas de réitérer qu'il a beaucoup appris de son professeur «C'est un grand monsieur qui a énormément donné pour l'Algérie». L'artiste peintre a opté pour une palette colorée, le bleu et les ocres pour mettre en exergue la beauté du patrimoine et des scènes et des difficultés de la vie (harraga, corruption…) qu'il retrace fantastiquement. Notre artiste peintre, qui a également présenté des peintures d'une grande « émotion» comme celle des harraga, dans lesquelles il met en valeur le courage et des visages empreints de chagrin.