Photo: HORIZONS. Le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci, a déclaré hier à Mascate que la «décision du Mali ne sert pas la région, ni sa stabilité, ni le combat mené contre le terrorisme». S'exprimant lors d'une conférence de presse à la clôture des travaux de la 5e commission mixte algéro-omanaise, M. Medelci qui répondait aux questions d'un journaliste omanais sur la libération par Bamako de terroristes recherchés par des pays voisins, a affirmé que la décision du rappel, pour consultation, de l'ambassadeur d'Algérie à Bamako, était «un acte de protestation» contre la décision malienne. Sur l'évolution du dossier du Sahara Occidental, M. Medelci a indiqué qu'en l'état actuel et au regard de la réunion informelle de New York, «il n'y avait rien de nouveau» dans l'attente du prochain round prévu en avril ou mai prochain. Il a annoncé la venue, dans les prochaines semaines, de M. Christopher Ross, envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies, estimant que ce sera-là «probablement l'occasion de faire le bilan» avant le prochain round des négociations entre le Maroc et le Front Polisario. Abordant les consultations politiques algéro-omanaises, M. Medelci comme son homologue omanais, M. Youssef Ben Alaoui Benabdellah, ont relevé la «convergence de vues» sur les grands dossiers abordés précisément avant le prochain sommet arabe. M. Medelci a indiqué avoir abordé tous les sujets d'intérêt qu'il s'agisse des dossiers palestinien, celui du Proche-Orient, de l'Union du Maghreb arabe ou encore du Sahara Occidental. Au plan bilatéral, les deux ministres ont insisté sur «la volonté politique commune de densifier les relations dans tous les secteurs, principalement le volet économique qui bénéficie d'un cadre juridique et de mécanismes facilitateurs nouveaux à l'instar de l'accord sur la zone arabe de libre-échange, celui relatif au transport maritime, du fonds d'investissement projeté pour stimuler la réalisation des projets et enfin du conseil d'affaires qui tiendra une session en juin prochain à Alger pour convenir des opportunités à concrétiser entre les deux pays.