Photo: HORIZONS. Des partis politiques et des représentants de la société civile ont présenté, hier, leurs condoléances à la famille du défunt Ali Tounsi, directeur général de la Sûreté nationale, décédé, ce jeudi, après qu'un cadre de la police, pris d'une crise de démence, a utilisé son arme et l'a mortellement blessé. Le FLN, par la voix de M. Said Bouhadja, chargé de communication, affirme de prime abord en réponse aux spéculateurs malveillants que ce crime constitue un « cas isolé » n'ayant aucune dimension politique. Reconnaissant sur sa lancée que le décès de ce « vaillant moudjahid représente une grande perte pour l'Algérie, s'agissant d'un homme n'ayant ménagé aucun effort pour prendre à bras-le-corps la lutte contre le terrorisme ravageur, soit au sein de l'armée ou de la sûreté nationale ». Bouhadja qualifie le défunt de « symbole » national, pour qui, il faut reconnaître de multiples sacrifices au service du pays. A propos des déclarations colportées par une certaine presse et notamment la chaîne El Djazira, concernant son assassinat, Bouhadja conclut que des forces occultes souhaitent « donner une dimension fallacieuse » à cet incident, sachant que le criminel est déjà démasqué et, apparemment, il souffrait d'une grave crise de démence. Du côté du parti d'Aboudjerra Soltani, M. Mohamed Djoumaa, chargé de communication du Mouvement de la société pour la paix, après avoir présenté ses condoléances au corps de la sûreté nationale. « Ça arrive de par le monde, ce genre d'incident.C'est déplorable », estime-t-il en affirmant que le crime « n'a rien d'un incident politique ». Toujours dans le même contexte, le mouvement Ennahda, présidé par Fateh Rabei, indique dans un communiqué parvenu hier à notre rédaction qu'il a appris le décès du directeur général de la Sûreté nationale « en accomplissant son devoir national », avec une grande désolation, avant de s'indigner devant cet acte ayant emporté un homme qui a tant donné pour la patrie et pour la guerre de libération. Ennahda appelle à cet effet le corps de la Sûreté nationale à renforcer ses rangs, en vue de préserver les acquis qu'a défendus le défunt Ali Tounsi. L'Académie de la société civile algérienne présidée par M. Ahmed Chenna, quant à elle, ne cache pas sa peine devant la perte subite de ce valeureux moudjahid qui a servi avec dévouement, quinze années durant, la Nation et les citoyens au sein des rangs de la Sûreté nationale, sans omettre le rôle qu'il a joué contre le colonialisme français.