En marge des travaux de la 19e conférence des centres de maintenance aéronautique africains, Wahid Bouabdellah, PDG d'Air Algérie a affirmé que certaines compagnies aériennes africaines « nous ont sollicités pour que la maintenance de leurs appareils se fasse en Algérie ». M. Bouabdellah a cité, entre autres, les Iles Maurice, les Seychelles et la Mauritanie. Dans ce cadre, il a ajouté qu'actuellement, «nous coopérons avec deux compagnies aériennes libyennes, en rappelant que cette année nous comptons ouvrir de nouvelles lignes vers le continent, dont une vers Luanda ». Le but de cette rencontre a-t-il dit, est de fédérer les moyens africains, surtout que les contrôles au niveau des aéroports européens se font sur la qualité de la cabine, la fiabilité des moteurs et de la cellule. Sur ce point, a-t-il estimé, « Air Algérie n'a rien à envier aux compagnies européennes, car nous avons les ressources humaines et les installations»». Pour ce qui est du contrôle réglementaire d'avions, M. Bouabdellah a fait remarquer que «nous sommes prêts à aider nos frère africains, d'autant que nous avons les moyens. D'ailleurs, nous avons commencé au Maroc et la Tunisie ». Par ailleurs, la compagnie aérienne nationale avait géré presque un milliard de dollars de pièces détachées, vendu le surplus et régulé la gestion du stock.