Photo : Slimene S. A. Le FLN procédera aujourd'hui à l'installation du bureau politique. Instance dirigeante devant regrouper entre 11 à 15 membres, comme stipulé dans le nouveau statut du parti. Seul Abdelaziz Belkhadem, secrétaire général de cette formation, est habilité à choisir la composante de ce BP, ayant fait couler beaucoup d'encre depuis plus d'un mois maintenant. M. Saïd Bouhadja, ex-chargé de communication du vieux parti, contacté, hier, par téléphone, explique que les 351 membres composant le comité central auront pour mission d'approuver à main levée la liste qui sera arrêtée par le leader du parti, comme ils auront à adopter le règlement intérieur du parti ainsi que celui du comité central et une motion politique qui portera sans nul doute sur les positions et principes du FLN ayant trait à l'actualité politique du pays. Cette rencontre, devant se tenir à l'hôtel Riadh de Sidi Fredj sera suivie, lundi, souligne-t-il, par une conférence de presse que devra animer M. Belkhadem au siège du parti. L'occasion pour lui de revenir sur les résolutions du 9e congrès et les missions attendues de chaque militant, qu'il soit membre du comité central ou du bureau politique. Interrogé sur les critères exigés pour la désignation des membres du BP, Bouhadja souligne que tous les membres du comité central peuvent postuler à ce poste à condition d'avoir fait la preuve d'efficacité. Il n'est nullement question de prendre en compte le facteur ancienneté, souligne-t-il. Il suffit d'être membre du comité central, faire preuve de crédibilité et de dévouement pour le parti pour prétendre à ce poste. Il faut souligner cependant que le retard accusé en ce sens est justifié par la soumission obligatoire des membres du comité central issu du 9e congrès à l'approbation du ministère de l'Intérieur et des Collectivité locales. Question ayant nécessité quelque temps. Existe-t-il des noms qui ont été rejetés ? Bouhadja affirme que « non », puisque le ministère de l'Intérieur ne peut intervenir que par des « remarques » à l'égard des membres de cette instance et le « congrès est souverain », déclare-t-il. Le retour aux anciennes appellations tant revendiqué et par la base et par la direction du parti est synonyme d'un nouvel ordre de travail. A cela s'ajoutent les recommandations et les nouveaux textes approuvés par le 9e congrès qui seront mis à l'épreuve du terrain. Le FLN qui s'est fixé comme objectif d'avoir « une particularité » propre à lui, aura de ce fait du pain sur la planche. Joindre les paroles aux actes, constitue le prochain défi de Belkhadem.