Photo : Fouad S. Cet près-midi, à Luanda, la JSK jouera gros. Elle joue sa saison. En effet, les Canaris, qui ont leur destin au bout de leurs crampons, joueront le match qu'il ne faut pas rater. En fait, pour eux c'est l'adage du « ça passe ou ça casse ». Il faut dire qu'une partie de ce destin a été plus ou moins accomplie il y a 15 jours de cela à Tizi Ouzou avec ce 2-0 acquis Mais il y a cette autre moitié qu'il faudrait bien négocier pour les Geiger Boy's. Ces derniers voudraient bien préserver cette avance de deux buts mais pour ce faire, ils doivent faire face à bien des contraintes comme ce taux d'humidité élevé, cette chaleur suffocante ou encore un arbitrage vicieux qui favoriserait bien l'équipe locale. Une équipe locale qui ne ferait nullement de cadeaux aux Algériens. Ces derniers ont bien conscience que la partie ne sera guère facile. Et qu'il leur faudrait aller chercher au fond de leurs tripes cette qualification comme l'avaient fait avant eux les Meddane, Doudène, Amrouche and Co qui avaient contraint en 1994 les Angolais du Petro Athlético au nul (1-1). En fait pour Geiger, le plus important est d'inscrire au moins un but pour tenter de faire douter et de déstabiliser les locaux. Les camarades de Meftah doivent surtout faire preuve d'un mental sans pareil pour surmonter tous les traquenards que pourraient leur poser les Angolais. D'ailleurs Geiger depuis le départ sur Luanda n'avait cessé de privilégier cet aspect mental sur lequel il avait basé sa préparation. Pour lui, le plus important est de ne pas paniquer dès l'entame de la partie. «Nous avons intérêt à garder notre sang-froid au début de la partie à l'effet de ne pas encaisser dès l'entame un but qui pourrait encourager les locaux ». Geiger semble avoir préparé un plan de riposte à cela : « nous allons jouer notre jeu fait de vivacité et de passes courtes pour empêcher l'adversaire de récupérer rapidement le ballon. Le plus important est de faire preuve de réalisme devant le but. On ne se doit pas de rater la moindre opportunité qui se présentera à nous ». Ainsi donc les Canaris sont déterminés à passer aux poules et pour les en empêcher, les Angolais doivent leur passer sur le corps.