Evénement n Des rencontres franco-algériennes sur l'architecture et l'urbanisme ont débuté, hier, à l'hôtel El-Djazaïr à Alger. «Ces rencontres constitueront un forum d'échanges entre experts et professionnels du secteur de l'architecture et de l'urbanisme des deux pays», a déclaré Laurent-Marc Fischer, président de l'Association des architectes français à l'export (Afex). Dans la mesure où les deux pays rencontrent des problèmes similaires liés au transport, gestion des parkings et les aires de relâche, cette manifestation sera une occasion pour en débattre. «L'architecture est une discipline qui avance avec les débats et les échanges», a expliqué Jean Gautier, directeur de l'architecture du ministère français de la Culture et de la Communication. Parrainée par ce ministère, une délégation composée de représentants de 11 agences d'architecture, participe à cet événement. Organisée par la mission économique de l'ambassade de France en Algérie et Ubifrance en partenariat avec la Safex, cette manifestation tenue, hier et aujourd'hui, à l'hôtel El- Djazaïr, se poursuivra demain à Constantine. Une initiative que Khaled Benboulaïd, président de l'Ordre des architectes algériens, a appréciée d'autant que le constat établi récemment sur le bâti dans notre pays n'est pas vraiment reluisant. «Avec la contribution de nos amis français, nous parviendrons à un résultat positif», a-t-il déclaré en précisant que le bâti algérien devrait se faire une identité qui le distingue des autres. En outre, le développement durable a pris une dimension importante lors de ce point de presse. Lionel Dunet, président du Conseil national de l'Ordre des architectes français, a même préconisé que celui-ci devrait être au cœur de toute discussion portant sur le bâti. Ce dernier a précisé que le développement durable doit réunir les sociologues, les psychologues, les professionnels de l'environnement et les climatologues. «L'essence de l'étude architecturale est de comprendre le génie des lieux, à savoir la sociologie, l'environnement et le climat», a renchéri M. Fischer. Notons, par ailleurs, que cette délégation a fait observer que le nombre d'architectes algériens de haut niveau en France est considérable, ce qui représente une richesse très estimée. Une appréciation qui devrait aboutir, selon M. Fischer, au renouvellement de la convention bilatérale de coopération entre l'Afex et l'Ecole nationale d'architecture d'Alger.