Ils concernent des personnes revenues récemment des Etats-Unis d'Amérique et de France. Il s'agit d'un adulte et d'un enfant qui résident à Alger et d'un autre enfant habitant Oran, a indiqué, hier soir, le ministère de la Santé dans un communiqué. Trois nouveaux cas de grippe porcine A/H1N1 ont été confirmés, hier, lundi, par les services du laboratoire de référence de l'Institut Pasteur d'Algérie (IPA), a indiqué un communiqué du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. «Les trois cas concernent des personnes revenues récemment de pays touchés par le virus de la grippe A/H1N1, à savoir les Etats-Unis d'Amérique et la France. Deux de ces personnes, un adulte et un enfant, résident à Alger alors que le troisième cas, un enfant, réside à Oran», a précisé la même source. Et d'ajouter que «dès la confirmation de ces cas, toutes les mesures médico-sanitaires prévues dans le plan national de lutte contre la pandémie de grippe A/H1N1 ont été entamées». Ces trois nouveaux patients portent le nombre de cas confirmés de grippe A/H1N1 en Algérie depuis le 20 juin, à 5, tous importés. Le nombre de cas suspects prélevés et analysés s'élève à 43, deux analyses étant toujours en cours, selon le ministère de la Santé. Les deux premiers cas confirmés ont été détectés les 20 et 21 juin sur une femme et son enfant de retour des Etats-Unis. Ces deux cas sont à présent totalement guéris et complètement rétablis, a indiqué le ministère de la Santé dans un communiqué. Selon la même source, les deux patients ont quitté l'hôpital. «Cette décision a été prise à la suite d'une série d'examens cliniques et paracliniques, dont les résultats se sont avérés négatifs.» Les mesures de prévention dans les aéroports et les ports ont été renforcées récemment, selon le ministre de la Santé Saïd Barkat, qui a souligné que 6,5 millions de doses de Tamiflu étaient disponibles. L'Algérie a en réserve «plus d'un million de masques chirurgicaux destinés aux personnels de la santé» et trois millions d'autres peuvent être distribués à la population, en cas d'apparition de la maladie, selon M. Barkat.