Plusieurs sites officiels «sensibles» américains et sud-coréens ont été visés ces derniers jours par une vague de cyber-attaques, qui ne saurait, selon le renseignement sud-coréen, être l'œuvre d'un seul individu, mais d'une organisation ou d'un Etat. Aux Etats-Unis, une dizaine de sites, dont celui de la Maison-Blanche et du Pentagone, ont été visés, pendant la Fête nationale américaine, ont révélé hier, mercredi, divers experts en sécurité informatique. Le département à la Sécurité intérieure a confirmé que plusieurs sites officiels et privés avaient été attaqués. Les dégâts ont, en revanche, été plus sérieux en Corée du Sud, où plusieurs sites, notamment ceux de la présidence et de la Défense, ont été touchés avant-hier soir, provoquant leur mise hors service pendant quatre heures. Ce type d'attaque consiste à paralyser un site en saturant les connexions à partir d'ordinateurs infectés de programmes malveillants. 12 000 ordinateurs de particuliers en Corée du Sud et 8 000 à l'étranger ont été ainsi utilisés pour lancer les attaques. Ce chiffre pourrait même atteindre «50 000», a estimé un expert de la société Symantec, spécialisée en sécurité informatique.