L'administration Obama a fait un geste en direction de la Syrie en soulageant la pression des sanctions commerciales américaines, a indiqué, hier, lundi, un porte-parole de la Maison-Blanche. Lors de ses entretiens, dimanche dernier, avec le président syrien Bachar al-Assad, l'émissaire du président Barack Obama pour le Proche-Orient, George Mitchell, a dit à son hôte que les Etats-Unis traiteraient «le plus rapidement possible» les demandes d'exemption syriennes des sanctions américaines en ce qui concerne l'exportation de technologies de l'information, d'équipements de télécommunications, ou de composants pour l'aviation civile, a indiqué ce porte-parole. Il a précisé qu'il ne s'agissait pas d'une levée des sanctions. «Modifier les sanctions américaines réclamerait une coordination et des consultations étroites avec le Congrès», a-t-il dit. Le régime des sanctions américaines imposées à la Syrie prévoit des exemptions, mais les entreprises américaines ne demandent pas systématiquement à en bénéficier. Cette ouverture fait partie des efforts prudents entrepris par l'administration Obama en direction du régime syrien, l'une des bêtes noires du gouvernement américain dans la région. Washington a annoncé, le 24 juin dernier, l'envoi d'un nouvel ambassadeur en Syrie après quatre ans d'absence. L'émissaire du président Obama au Proche-Orient a discuté directement avec le président Assad des moyens de parvenir à une paix globale dans la région entre Arabes et Israéliens, et d'améliorer les relations entre les Etats-Unis et la Syrie.