Après deux journées de championnat, le doute s'installe déjà dans les rangs de l'USM Alger qui aligne une seconde défaite face à Tlemcen à domicile (1-2), après celle de Batna (0-2), la semaine dernière. Il faut remonter à bien longtemps pour assister à une telle entame de la part du club de Soustara qui nous a tellement habitués à mieux, mais qui, malheureusement, n'est pas encore prêt à digérer une phase transitoire qui semble s'étaler dans le temps et surtout le départ de son mentor Amar Ammour. D'ailleurs, les supporters n'ont pas cessé de scander son nom durant une bonne partie de la rencontre, lui qui a décidé de rebondir ailleurs en signant à Bordj Bou-Arréridj et ce, pour se rapprocher de sa famille. Pour l'instant, le retour d'Hocine Achiou, pourtant auréolé de son statut d'international retrouvé, n'a pas suffi aux Usmistes pour débloquer une situation qui s'est déjà compliquée à Batna avec l'agression de l'entraîneur Kamel Mouassa par des énergumènes se faisant passer pour des supporters. Hier, au stade Omar-Hamadi, joueurs et staff technique n'ont pas échappé, de nouveau, à la vindicte populaire, et les jours de Mouassa sont, cette fois, bien comptés si l'on considère que même certains dirigeants n'ont pas épargné le technicien guelmi, puisque même sur le but de Dziri l'un d'eux n'a pas été tendre avec lui au point de provoquer le départ du président Allik qui est allé suivre le reste du match sur la main courante. C'est dire que ce calage au démarrage de la machine usmiste risque de provoquer des remous au sein de l'équipe et le seul qui est sur un siège éjectable, malheureusement, n'est autre que l'entraîneur, à moins d'un déclic lors de la prochaine journée et le déplacement au Khroub.