Résumé de la 2e partie n Le prince des génies demande à l'enfant de lui ramener la fille de l'ogresse, ce qu'il fait, il lui donne alors le cheval et la fille de l'ogresse... L'enfant partit et arriva chez le maître de l'oiseau chanteur. «Si tu n'avais pas amené le cheval du prince des génies, lui dit l'ogre, je ne t'aurais pas donné l'oiseau ; prends l'oiseau et le cheval.» L'enfant se mit donc en marche avec le cheval, l'oiseau, la fille de l'ogresse, les cent chameaux et les cent chamelles. Chemin faisant, il rencontra ses frères qui lui dirent : «Vraiment, tu as mieux réussi que nous.» Ils voyagèrent ensemble jusqu'au désert ; comme la soif les pressait, ils aperçurent un puits dans le lointain et se dirigèrent de son côté. Arrivés au bord du puits, l'un d'eux fut attaché et descendu pour puiser de l'eau ; comme il n'en trouvait pas, ses frères le hissèrent : «Pourquoi n'as-tu pas trouvé de l'eau ?», lui demandèrent-ils. «Je n'en ai pas trouvé», dit-il. Ils en attachèrent un second, mais il eut beau descendre, il ne trouva point d'eau et remonta. Enfin ils attachèrent le fils de la Sudiste : «Seulement, dit-il, lâchez beaucoup de corde.» Ils lâchèrent tant de corde que l'enfant arriva chez les antipodes ; il aperçut des maisons vers lesquelles il se dirigea ; il rencontra une femme qui lui dit : «Que viens-tu faire ici ? notre mari est un ogre.» - «Peu m'importe d'être mangé,» répondit-il. Plus loin une autre femme lui dit aussi : «O mon fils, retourne sur tes pas, sinon l'ogre te mangera.» Il poursuivit sa marche. Six femmes lui adressèrent les mêmes paroles ; enfin, la dernière ajouta : «Prends garde, l'ogre te présentera deux poignards, le manche du premier est en or, celui du second est en bois. Laisse le second, et prends celui dont le manche est en or, donne à l'ogre un seul coup ; si tu lui en donnais davantage, il ne mourrait pas et te mangerait.» Il alla chez l'ogre : «Qu'est-ce qui t'amène ici ?», lui cria-t-il. «Mes pieds,» repartit l'enfant. L'ogre fit apporter sept plats de couscous et reprit : «Choisis, mange seul ces sept plats de couscous tandis que je ferai le tour des sept remparts de la ville, ou bien je les mangerai et tu feras la même course.» - «Je mangerai le couscous, répondit l'enfant, va aux remparts.» Il mangea le couscous et même les plats. Quand l'ogre fut de retour, il s'écria : «O ma mère, est-ce que tu me mangeras aussi ?» Et il apporta deux poignards : «Viens, dit-il à l'enfant, viens lutter à la course vers ces poignards ; le premier arrivé choisira le bon et frappera.» (à suivre...)