Résumé de la 35e partie n Grâce à sa bague magique, Loundja se tire d'affaire pour échapper à ses parents ogres qui la poursuive. Loundja tourne sa bague : le garçon se transforme en berger et elle devient une flûte entre ses mains. Cependant, au moment d'arriver à eux, l'ogresse se fatigue encore et dit à son époux : — je vais souffler, toi, va voir où ils sont ! L'ogre arrive sur les lieux et ne voit qu'un berger en train de jouer de la flûte. — nous nous sommes trompés, se dit-il, ce ne sont pas eux ! Il retourne vers son épouse et lui dit : — Il n'y a qu'un berger en train de jouer de la flûte ! L'ogresse s'écrie : — Le berger, c'est le prince et la flûte, c'est ta fille ! Vite, rattrapons-les ! Loundja et le prince, qui ont repris leur forme première, après le départ de l'ogre, courent, droit devant eux. — ton père est parti, dit le prince ! — mais il reviendra avec ma mère. Ma mère est plus intelligente que lui, elle comprend que j'use de ma bague ! Le prince est effrayé. — alors, nous ne pourrons plus nous transformer ? — non, elle s'en rendrait compte ! L'ogre et l'ogresse, plus rapides que les fugitifs sont sur le point de les rattraper. — nous sommes perdus ! crie le prince. C'est alors qu'ils arrivent au bord d'un fleuve, qui sert de séparation entre le pays des ogres et le royaume du prince. — il suffit de traverser le fleuve pour leur échapper, dit Loundja. Mais le fleuve est en crue, et il est impossible de le traverser ! Le prince, dit à Loundja : — ton père et ta mère nous rattrapent ! L'ogre et l'ogresse tendent déjà les mains vers eux ! Loundja prend le prince par la main et dit : — nous n'avons pas le choix ! Les deux jeunes gens se jettent à l'eau, tentant la traversée : il est préférable pour eux de périr noyés plutôt que de finir dans le ventre des ogres. Loundja s'écrie : — Ô fleuve de beurre et de miel, livre-nous passage ! Le fleuve, séduit par ces paroles, se calme et laisse les deux jeunes gens passer. Les ogres arrivent, et voyant les fugitifs passer, se jettent à leur tour dans l'eau. Le fleuve se met de nouveau à gronder. — Fleuve d'excréments et d'urines, s'écrie l'ogresse, livre-nous passage ! Le fleuve s'irrite davantage et emporte les deux ogres. Mais avant de disparaître dans les flots, l'ogresse lance une imprécation à sa fille : — Va, Loundja, que l'oubli s'empare de ton compagnon et qu'il ne se souvienne plus de toi ! (à suivre...)