Résumé de la 22e partie n Avant de mourir, la mère de Daniel Dunglas Home apparaît à son fils. La jeune femme avait prédit, quatre mois auparavant, sa propre mort. Quelques mois après ces événements, alors que Home et sa tante se sont installés à Greenville, d'autres phénomènes étranges commencent à se manifester. Des bruits étranges frappés contre les murs de la chambre du jeune homme se font entendre. Au début, il ne prête pas attention au phénomène – il croit qu'il s'agit de craquement de meubles – mais les bruits deviennent insistants. Et il faut se rendre à l'évidence : il ne s'agit pas de craquement de meubles, mais de coups frappés contre les cloisons. Faut-il rappeler que ces faits qui se déroulent aux alentours de l'année 1850 coïncident avec les «bruits» des sœurs Fox, que la presse a abondamment traités ? Daniel, lui, fait venir sa tante dans la chambre, au moment où les bruits se produisent. — ecoute, lui dit-il. La tante est surprise. — qui fait ces bruits ? — je ne sais pas ! Elle regarde son neveu. — c'est ta présence qui les provoque, n'est-ce, pas ? — oui, ma tante ! — et que penses-tu de tout cela ? — tu ne devines pas : ce sont les esprits qui cherchent à communiquer avec moi ! — tu déraisonnes ! Mais Daniel est enthousiaste. — comment ne pas le croire ? Et avant qu'elle ne réponde, il s'écrie : — n'ai-je pas déjà prouvé mon don de voir les esprits. Rappelle-toi, mon ami Erwin… Et ma mère. Ne les ai-je pas vus, peu après leur décès ? — tu étais malade ! — pour ma mère, c'est vrai, j'étais malade ! Mais n'ai-je pas annoncé sa mort et même l'heure où elle expirait ? — tout cela est étrange, dit la tante. — tu ne veux pas me croire ? Tu ne crois pas aux esprits ? La tante garde le silence. — voyons, ma tante, toi-même, tu me racontais que depuis mon jeune âge, j'ai toujours témoigné de dons exceptionnels… — c'est vrai ! — alors, pourquoi ne crois-tu pas que ces bruits sont la manifestation d'esprits qui veulent me contacter ? — je crois plutôt qu'il s'agit de manifestations diaboliques. Mon pauvre petit, j'ai bien peur que tu ne sois victime d'une possession ! Alors la tante s'adresse à trois hommes d'église, de Greenville, trois pasteurs de confessions différentes : un congrégationaliste, un baptiste et un méthodiste. Elle leur raconte ce qui arrive à son neveu et leur demande leur avis. (à suivre...)