Résumé de la 20e partie n Un soir, alors que Daniel Dunglas Home a quitté son ami Erwin, il le voit apparaître dans sa chambre. Il pense alors qu'il vient de mourir, ce qui sera confirmé. Quatre années passent. Daniel Dunglas Home a maintenant dix-sept ans. C'est toujours un adolescent maladif, mais toujours gai et affectueux. Ses vrais parents ont, à leur tour, émigré en Amérique et il peut désormais les voir, mais il reste toujours attaché à sa tante, qu'il considère comme sa véritable mère. Daniel et sa tante sont retournés vivre à Norwich, dans le Connecticut, alors que son père et sa mère habitent à Waterford, à une vingtaine de kilomètres de là. Ce jour-là, Daniel a rendu visite à sa famille. Il prend le thé avec sa mère quand celle-ci lui dit. — Mon cher Daniel, dans quatre mois, je devrais te quitter ! Le jeune homme la regarde, surpris. — Tu retournes en Ecosse ? — Hélas, non ! — Je ne comprends pas… Elle le regarde et soupire. — Le voyage dont il est question est un voyage définitif ! Le fils comprend aussi. — Mère… — La petite Mary, ta défunte sœur, me l'a annoncé… — Tu l'as vue en rêve ? — Non, elle m'est apparue… elle m'a dit exactement : «Dans quatre mois, tu devras quitter ce monde pour me rejoindre !» — Tu ne devrais pas penser à cela ! — Si, j'y pense, mais rappelle-toi que je te l'ai dit ! Dans quatre mois, je dois mourir ! Quelques jours après, Madame Home, qui était en bonne santé, décide d'aller passer quelque temps chez une amie. Elle a fixé la date de son retour au moment de partir, et il est convenu que son époux vienne la chercher à la gare. Mais le temps passe et le père, inquiet, envoie un télégramme chez l'amie où séjourne sa femme. Mais c'est un autre télégramme qui lui répond : «Madame Hom est très malade. Venez d'urgence». Mr Home contacte son fils et lui fait part de la nouvelle. — Ta mère est gravement malade. Mais Daniel est lui-même alité, avec une très forte fièvre. — Je ne peux aller avec toi… Mr Home doit donc partir seul. Dans sa chambre, Daniel est très inquiet. — Je voudrais la voir ! — Tu peux à peine tenir sur tes jambes ! Ton père la ramènera ! Mais le jeune homme secoue la tête. — Je crains qu'il ne soit trop tard ! La tante le gronde. — Que vas-tu penser là ? Il s'est alors rappelé la prédiction qu'elle lui a faite… (à suivre...)