Résumé de la 43e partie n Daniel Dounglas Hume ne s'est pas seulement illustré par ses exercices de lévitation, c'est aussi un guérisseur confirmé. Daniel Dounglas Hume réalisait des exploits extraordinaires, mais quand on l'interrogeait sur la signification de ses pouvoirs, il répondait. — Je ne sais pas ! Sa réponse étonne ses interlocuteurs. — Comment cela, vous ne savez pas d'où vous viennent ces pouvoirs ? — Je crois que je suis né avec ! Quand on lui rétorque que ce n'est pas une réponse, il répond. — Franchement, je ne sais pas ! Mais parfois aussi, il tente une explication. — Ce sont les esprits… Mais il est incapable de donner des détails. — Leurs noms m'échappent, à l'exception des personnes décédées que je connais ! On tente de le piéger avec des questions métaphysiques. — Croyez-vous réellement à la survie de l'homme après sa mort ? — Bien sûr ! — Pensez-vous être en communication avec ces esprits ? — Ils m'aident dans ma tâche… — Ne vous êtes-vous jamais interrogé sur la «vie» de ces esprits ? — Non… Et pourtant, Daniel Dounglas Hume a eu «l'occasion» d'établir un «contact» avec un ami défunt, Ward Cheney. C'est, selon les dires de Hume qu'il est tombé sur lui, un jour qu'il est entré en transe. Les deux amis se sont mis à discuter, l'un du monde des vivants, l'autre de celui des morts. Le médium a transcrit les propos de son amis, des propos plutôt amers, qui laissent croire que la vie de l'au-delà est pareille à celle de la terre : «Eh bien ! Dan, c'est encore pareil ; que nous soyons sur terre ou dans le séjour éternel, nous sommes toujours au même point ; le même mystère nous enveloppe. J'avais espéré en savoir davantage et je vois que la vérité est toujours insaisissable… J'ai vu ceux que j'aimais, nous nous sommes reconnus mutuellement ; à cet égard, il n'y a pas l'ombre d'un doute... J'élève mes pensées vers un Créateur grand et bon, car je suis convaincu qu'il existe un pouvoir qui crée et dirige tout avec intelligence ; je ne sais cependant pas clairement ce qu'il est. J'attends d'être renseigné ; il me reste à apprendre pourquoi l'imperfection se trouve côte à côte avec la perfection, le bien avec le mal. Le même pouvoir les a-t-il créés tous deux ? Voilà, avec bien d'autres, les questions que je me pose ; ce sont les mêmes que je me posais déjà auparavant ; j'espère pourtant que la réponse ne se fera pas trop attendre… Il y a une chose dont je suis sûr dès à présent, c'est que je suis toujours le même Ward Cheney.» Quel intérêt accorder à ce type de «témoignage» : ne serait-il pas l'inconscient de Hume qui donne ainsi un aperçu de ses vues sur l'au-delà ? A moins que le dialogue n'ait été inventé pour rassurer tous ceux qui s'interrogent sur ce qui les attend dans l'autre vie ! (à suivre...)