Résumé de la 17e partie n Après le congrès, Rachid et Wahiba se rencontrent de nouveau. Ils sont dans un salon de thé et discutent de choses et d'autres. Ils parlent encore de leurs métiers, puis, Rachid lui demande, à brûle-pourpoint : — Tu n'as jamais pensé à te marier ? Elle rougit. — Non ! Il sait que la question la gêne, mais il insiste. — Pourtant tu es une fille bien. Elle ne le regarde pas. — Je ne pense pas au mariage ! Il soupire. — Au lieu de te poser cette question, je ferais mieux de me la poser ! Wahiba le regarde. — C'est vrai, Omar et Farida m'ont dit que tu étais célibataire ! — Ah, ils te l'ont dit ! — Oui, ils m'ont dit aussi que tu es seul, depuis la mort de ta mère, et que tu as besoin d'une présence féminine. Il sourit. — C'est vrai, ils ont raison. Ils se taisent tous les deux. Puis Rachid dit. — Tu veux peut-être savoir pourquoi, à mon âge, je suis encore célibataire ? — Si tu veux… — J'ai connu une fille, j'étais même épris d'elle… — Une fille de ton entourage ? — Oui, on venait de commencer notre carrière universitaire. On allait se marier. Il s'arrête un moment et soupire. — Mon père – que Dieu ait son âme – était content. je ne parle pas de ma mère, qui rêvait depuis longtemps de me marier. Des larmes perlent de ses yeux. — Rachid, si c'est trop pénible pour toi, n'en parle pas ! — Non, je veux que tu saches ! Il s'arrête encore, puis reprend. — Eh bien, à quelques semaines du mariage, elle me dit qu'elle a trouvé quelqu'un d'autres. Elle m'a jeté comme on jette une chaussure usée ! Wahiba soupire. — Je comprends ta déception, car moi aussi, j'ai vécu la même mésaventure ! Rachid la regarde, avec surprise. — On t'a trahie ? — Oui, comme toi. Il a trouvé une fille riche, aux parents haut placés ! — Pour moi, depuis, j'ai renoncé à me marier ! — Et moi, de ne plus fréquenter d'hommes ! Ils se regardent. Rachid éclate de rire. — Et pourtant nous voilà ensemble ! (à suivre...)