100 postes de journalistes seront supprimés d'ici à la fin de l'année au New York Times, soit 8% des effectifs de la rédaction du quotidien américain qui en a fait l'annonce hier. La direction du journal va proposer un plan de départ à sa rédaction jeudi et procédera à des licenciements s'il n'y a pas assez de volontaires. «Si on n'atteint pas 100 départs via le plan, nous serons obligés de procéder à des licenciements», a indiqué Bill Keller, le rédacteur en chef. «Je ne vais pas prétendre que ces suppressions ne vont pas alourdir le fardeau de journalistes dont la charge de travail s'est alourdie plus vite que leurs compensations salariales», a ajouté Bill Keller. «Comme vous, j'attends avec impatience le jour où nous pourrons faire notre travail sans avoir à regarder par-dessus notre épaule si une crise économique nous guette», a-t-il commenté. Le prestigieux quotidien avait déjà procédé à un plan de départs comparable l'année dernière et sa rédaction est passé de 1 330 à 1 250 personnes. Il a aussi réduit le salaire de la plupart de ses employés de 5% pour la plus grande partie de l'année. Comme d'autres journaux américains, le New York Times a dû composer avec une chute importante de la publicité et le départ de lecteurs vers les contenus en ligne gratuits.