A l?invitation de ses comités de soutien basés en en France, Ali Benflis, le secrétaire général du FLN, a animé, hier, un meeting à la Bourse du travail de Saint-Denis, au cours duquel il a exposé les grandes lignes de son programme électoral. Le candidat à la présidentielle du 8 avril prochain n?a pas raté l?occasion pour s?en prendre à Abdelaziz Bouteflika, «le président-candidat», dont le bilan a été qualifié de «triste». L?Algérie sous le règne de Bouteflika a été décrite par le secrétaire général du FLN comme l?«otage des visions passéistes, de la mauvaise gestion et du pouvoir personnel». Aux quelque 500 personnes entassées dans la Bourse du travail de Saint-Denis, l?ex-Chef du gouvernement a promis «démocratie, Etat de droit et bonne gouvernance» s?il est élu à la magistrature suprême du pays. Le projet de Benflis «accorde une attention particulière à la communauté nationale établie à l?étranger». Celle-ci «est appelée à jouer un rôle primordial parce qu?elle recèle des potentialités considérables, véhicule des valeurs de progrès et de modernité et attend qu?on réunisse les conditions de sa pleine participation à l?effort de développement national». Le candidat du FLN l?a assuré ainsi de «l?entendre et de ne pas la décevoir», en lui accordant notamment des facilités pour investir en Algérie. Sur un autre plan, le candidat du FLN a refusé de se déclarer perdant d?avance devant Bouteflika, même si «la fraude a déjà commencé». «Je sais que les élections ne seront pas transparentes, mais je serai à toutes les étapes pour dévoiler la fraude et les fraudeurs et montrer au peuple algérien que l?espoir existe (?)», ajoutera-t-il. Il y a lieu de signaler enfin que Ali Benflis se rendra mercredi prochain en Grande-Bretagne pour y rencontrer la communauté nationale.