Objectif n Nous œuvrerons pour «améliorer les conditions de circulation et de séjour de nos ressortissants en Europe», a affirmé M. Zerhouni. Les pays du groupe 5+5 veulent améliorer la coopération afin de répondre aux aspirations des populations en préservant la sécurité des Etats et la mise en place des conditions favorables relatives à l'émigration. Le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Yazid Zerhouni, a souligné, hier, à Venise (Italie), que l'Algérie œuvrera au sein du groupe 5+5 à l'amélioration des conditions de circulation, de séjour et d'établissement de ses ressortissants en Europe. «Ce qui nous intéresse le plus en tant qu'Algériens, c'est de chercher d'abord comment améliorer les conditions de circulation et de séjour de nos ressortissants et de leur établissement dans les pays européens», a-t-il déclaré à l'APS, peu après son arrivée à Venise où il devait prendre part à la 14e conférence des ministres de l'Intérieur des pays de la Méditerranée occidentale (Cimo). Le second point qui intéresse l'Algérie, c'est de «ne pas négliger dans la lutte antiterroriste les efforts nécessaires qui doivent être fournis par toutes les parties» pour «ne pas alimenter la matrice idéologique du terrorisme», a-t-il ajouté. La 14e conférence de la CIMO aura à se pencher essentiellement sur la lutte contre le terrorisme et le crime organisé, ainsi que sur la circulation des personnes et la coopération dans le domaine de la protection civile. Lors de la précédente édition, tenue l'année dernière à Nouakchott, les ministres des pays de la Cimo avaient décidé de renforcer et de rendre plus opérationnelle la coopération entre les services en charge de la lutte antiterroriste, par l'échange d'informations en rapport avec des activités terroristes. Ils s'étaient également engagés à coordonner les efforts en matière de communication pour lutter contre la propagation du terrorisme et la cybercriminalité. Sur le volet de la lutte contre le crime organisé, les pays membres de la Cimo avaient réaffirmé leur volonté de renforcer leur coopération dans le domaine de la lutte contre le blanchiment d'argent, le trafic des stupéfiants, notamment la cocaïne et celui des substances psychotropes. Ils avaient convenu, en outre, de coordonner l'action de leurs services compétents et d'examiner la possibilité d'étudier leur mise en réseau, pour renforcer les capacités techniques, professionnelles et opérationnelles de ces services.