Résumé de la 20e partie n Dans le château, Gerda trouve Kay transi de froid. Elle pleure... Ses larmes atteignent le cœur de Kay et font fondre l'éclat de verre qui s'y trouvait. Alors Kay éclata en sanglots. Il pleura si fort que la poussière de glace coula hors de son œil. Il reconnut Gerda et cria,débordant de joie : — Gerda, chère petite Gerda, où es-tu restée si longtemps ? Où ai-je été moi-même ? Il regarda alentour. — Qu'il fait froid ici et que tout est vide et grand ! Il se serrait contre sa petite amie qui riait et pleurait de joie. Un infini bonheur s'épanouissait, les morceaux de glace eux-mêmes dansaient de plaisir, et lorsque les enfants s'arrêtèrent, fatigués, ils formaient justement le mot que la reine des neiges avait dit à Kay de composer : «Eternité». Il devenait donc son propre maître; elle devait lui donner le monde et une paire de patins neufs. Gerda lui embrassa les joues et elles devinrent roses, puis ses yeux et ils brillèrent comme les siens, elle embrassa ses mains et ses pieds et il redevint sain et fort. La reine des neiges pouvait rentrer, la lettre de franchise de Kay était là, écrite dans les morceaux de glace étincelants : Eternité ... Alors les deux enfants se prirent par la main et sortirent du grand château. Ils parlaient de grand-mère et des rosiers sur le toit... Les vents s'apaisaient, le soleil se montrait. Ils atteignirent le buisson aux baies rouges, le renne était là et les attendait. Il avait avec lui une jeune femelle dont le pis était plein, elle donna aux enfants son lait chaud et les embrassa sur la bouche. Les deux animaux portèrent Kay et Gerda d'abord chez la femme finnoise où ils se réchauffèrent dans sa chambre, et qui leur donna des indications pour le voyage de retour, puis chez la femme lapone qui leur avait cousu des vêtements neufs et avait préparé son traîneau. Les deux rennes bondissaient à côté d'eux tandis qu'ils glissaient sur le traîneau, ils les accompagnèrent jusqu'à la frontière du pays où se montraient les premières verdures : là, ils firent leurs adieux aux rennes et à la femme lapone. — Adieu ! Adieu ! dirent-ils tous. (à suivre...)