La découverte de colis suspects a semé un début de panique, hier, au siège de la région Vénétie à Venise, où le personnel a été évacué et deux paquets ont été détruits. Mais il s'est avéré après coup qu'il s'agissait de simples cadeaux d'entreprise, à savoir une lampe et un chargeur de portable. L'image renvoyée par les paquets à leur passage au scanner «était très inquiétante» «et j'ai déclenché l'alarme. J'ai appelé la police qui est intervenue immédiatement et a fait exploser deux des quatre paquets», a raconté à l'agence italienne Ansa le préposé à la sécurité chargé de scanner le courrier au palais Balbi. En fin de journée, l'expéditeur des paquets, le groupe énergétique Enel, a tenu à faire une mise au point dans un communiqué en précisant que les colis expédiés par voie postale étaient clairement identifiables comme provenant d'Enel car le nom de l'expéditeur était spécifié. Cet incident est intervenu après l'explosion d'une bombe artisanale de forte puissance dans la nuit de samedi à dimanche devant le tribunal de Reggio, en Calabre (sud de l'Italie).