Résumé de la 15e partie n Hichem est maintenant sûr d'être épris de son professeur de mathématiques. Il exprime son bonheur bruyamment. Le jour même, Malika retourne chez elle. En ouvrant la porte de son appartement, elle n'entend pas la voix de sa mère qui l'accueille habituellement par : «C'est toi, Malika ?» Elle se dit qu'elle dort. Elle enlève son manteau et va dans la chambre. Djamila a effectivement l'air de dormir, mais elle est bizarre : sa respiration est à peine perceptible alors qu'habituellement elle ronfle, et puis elle est d'une grande pâleur... Elle s'approche du lit et murmure : — maman, tu dors ? Elle ne répond pas. Malika la touche : elle est très froide ! La jeune femme s'affole et la prend par la main. — maman, réveille-toi ! Mais elle ne se réveille pas. Malika la secoue. — réveille-toi ! Elle pense à prendre son pouls. Il est faible, mais il bat. Elle pense aussitôt à un coma diabétique. «vite, se dit-elle, je dois lui faire absorber du sucre !» Elle prépare, en tremblant, un verre d'eau très sucrée, et elle tente de le lui faire avaler, mais sans succès. Alors, elle prend le téléphone et appelle une ambulance. Puis elle va frapper chez les voisins. — venez vite m'aider ! Les voisins accourent et tentent de ranimer la malade, mais eux aussi échouent. Comme l'ambulance tarde à arriver, un voisin propose de la conduire dans sa voiture. On l'a fait descendre et Malika l'accompagne. A l'hôpital, on l'évacue aux urgences. Là, non plus, on ne parvient pas à la ranimer. Malika va téléphoner à ses frères qui ne tardent pas à arriver. — comment va-t-elle ? Elle éclate en sanglots. — je ne sais pas ! L'un des frères va demander des nouvelles. Il revient, la mine renfrognée. Malika va vers lui. — alors ? demande-t-elle. — Malika… Elle a tout de suite compris. Elle éclate en larmes et tombe dans ses bras. Ses frères la ramènent à la maison. On doit prendre le livret de famille et la carte d'identité de Djamila pour établir le décès, puis on lui propose de la conduire chez un de ses frères. — non, dit-elle, je reste chez nous ! — mais tu ne peux rester seule ici ! Elle les regarde et dit : — c'est ici, chez nous ! — tu reviendras plus tard ! Après l'enterrement. — non, je ne quitterai pas la maison familiale ! (à suivre...)