Résumé de la 17e partie n Hichem est atterré après avoir appris que son professeur de maths a perdu sa mère. Avec ses camarades, il cotise pour publier des condoléances. Mais cela ne suffit pas. Les condoléances collectives n'expriment pas ses sentiments. Deux jours après, il décide d'aller présenter ses condoléances. Mais il hésite. Il en parle à ses parents. — pourquoi n'y vas-tu pas avec lui ?dit le père. — tu as raison ! Hichem est enchanté. Il a découpé le faire-part de presse où figure le domicile mortuaire et Zoubir, lui-même, conduit sa femme et son fils. — tu es sûre qu'on ne dérangera pas ? demande Hichem inquiet. Baya sourit. — tu es intimidé d'aller chez ta prof ? — non ! — mais… mais c'est pour présenter tes condoléances ! Il y a beaucoup de monde dans l'appartement. Baya se présente et présente son fils. — venez, dit une femme, je vais vous conduire auprès de Malika ! Elle les conduit dans une pièce où la jeune femme est en compagnie d'une amie. Baya entre, suivie de Hichem, très intimidé. — nous ne voulons pas déranger… Malika va vers eux. Elle embrasse Baya. Hichem tend timidement la main,mais elle l'embrasse aussi. L'adolescent, ébloui, ferme les yeux. — mademoiselle… — je comprends ta peine, Hichem. Sans savoir pourquoi, il éclate en larmes, des larmes qui se transforment vite en sanglots. Malika pleure également. Elle le prend dans ses bras et le serre contre elle. — c'est fini ! Baya est très émue, non par les larmes de Malika, mais par la peine de son fils. Celui-ci se détache difficilement de Malika. — assois-toi ! je vais t'apporter à boire ! L'amie de Malika est émue. — c'est votre fils ? demande-t-elle à Baya. — oui! Comme vous voyez, il est très émotif ! — trop même ! Elle s'approche de Hichem. — khalti Djamila était malade ! C'est pour elle une délivrance ! Ces propos irritent le jeune garçon, mais il ne le montre pas. Malika revient avec le verre d'eau et le lui tend. — tiens, prends ! Il boit le verre d'un trait. Malika veut dérider l'atmosphère. — je reprendrai dans deux jours, dit-elle, je rattraperai les cours perdus ! Baya proteste. — vous avez besoin d'un congé ! — non, je ne veux pas pénaliser mes élèves ! (à suivre...)