Optimisme n Selon Rachid Bouarrata, plusieurs facteurs jouent en faveur des Verts pour passer l'écueil égyptien dont l'équipe a toujours en tête le dernier revers subi au Soudan. InfoSoir : Encore une fois, le hasard veut que nous croisions les Egyptiens, un mot sur ce match ? l R. Bouarrata : C'est cela le football et nous n'avons pas à choisir nos adversaires. Heureusement que c'est l'Egypte car nous connaissons mieux cette équipe que nous avons croisée trois fois cette saison. C'est une équipe à notre portée. Je crois que les joueurs auront, cette fois-ci, l'occasion de démontrer pour la énième fois qu'ils ne sont pas arrivés à ce stade de la compétition par hasard et de prouver au monde entier que la qualification de l'Algérie au Mondial est méritée ; comme elle l'a déjà fait face à la Côte d'Ivoire qui était pourtant le favori en puissance de cette 27e édition. Vous paraissez très optimiste…l C'est normal et c'est légitime. Avoir une telle équipe pousse même à la prétention. Notre Equipe nationale allie l'art à la manière. La rage de vaincre dont ont fait preuve les camarades de Yebda n'ont laissé personne indifférent. Du point de vue tactico-technique, ils ont progressé de fort belle manière, une montée en puissance qui dure depuis le premier match et ce sera de même au Mondial. A ce rythme, je ne vois pas comment les Egyptiens arrêteront une équipe qui excelle dans les manœuvres individuelles et collectives et qui réalise avec brio toutes les animations aussi bien offensives que défensives à une vitesse incroyable. Cette force mentale exceptionnelle de nos joueurs a renversé la vapeur à deux reprises face aux Ivoiriens après avoir été menés au score à deux reprises. Pour ne rien vous cacher, je suis optimiste quant à passer et gagner le match. Je vais même loin en vous disant qu'avec une prestation comme celle face à la Côte d'Ivoire, le rêve est bien permis. Nous devenons le favori numéro un et nous le méritons. Quels sont les arguments qui vous permettent de dire que désormais l'Algérie est le favori en puissance ? l Il faut d'abord mettre en valeur cette manière de se qualifier des Verts et qui n'a pas été sans impressionner les Egyptiens qui savent à qui ils auront affaire pour le compte de la demi-finale. Cela s'ajoute aux différentes rencontres entre les deux équipes sur terrain neutre qui ont toutes été à l'avantage de l'Algérie, un facteur qui pèse lourd dans la balance, c'est dire que l'avantage psychologique qui est au maximum pour notre équipe qui est allée arracher la qualification alors que notre adversaire du jour s'est vu offrir la victoire par les Camerounais sur des erreurs de débutants ; la différence est de taille. Il y a aussi le facteur de la récupération qui joue en notre faveur par deux fois, d'abord, nous avons 24 heures de repos de plus qu'eux et la composante humaine de notre équipe est plus jeune d'où la facilité de récupérer plus vite alors que celle de l'adversaire se trouve pour la majorité en fin de carrière, la récupération qui est un point prépondérant dans la succession des matches ne sera pas totale chez les Pharaons. Dans le système de poules, la progression est un facteur psychique qui arrange l'équipe algérienne qui a réussi une ascension fulgurante alors que les Egyptiens n'ont pas trouvé de véritables obstacles vu le niveau de leurs adversaires. Les nôtres ont pris conscience de leurs qualités au fur et à mesure de la tournure que prenaient les événements. La vitesse d'exécution et l'explosivité de nos joueurs sont bien supérieures à celles des Pharaons en raison de l'âge de ces derniers. C'est à partir de là que pourrait se faire la différence.»