L'entraîneur des Verts, Rabah Saâdane, se dit satisfait du parcours de son équipe dans cette Coupe d'Afrique des nations. «Nous avons pu tester notre progression par rapport aux meilleures équipes du continent. Nous avons commis beaucoup d'erreurs et ce genre de compétition permet de déceler nos lacunes. Nos tâcherons de les rectifier à l'avenir. Nous avons également joué six matches de haut niveau et nous avons utilisé le maximum de joueurs durant cette Coupe d'Afrique, qui nous a permis d'évaluer le potentiel de chacun. Sur le plan qualité de jeu, je pense que nous avons des qualités et des défauts. Nous sortirons de cette CAN avec beaucoup d'enseignements. Nous allons améliorer le positif et travailler nos faiblesses avant la Coupe du monde», dira-t-il. Pour le match de classement livré, hier, face au Nigeria, Saâdane avoue que «c'était difficile d'enchaîner la compétition après une défaite face à l'Egypte. Nous avons fait tourner l'effectif sachant qu'il y a des joueurs qui reviennent de blessure, à l'image de Antar Yahia. D'ailleurs, certains joueurs alignés aujourd'hui ont dépensé beaucoup d'énergie lors du match de la demi-finale. C'est un bon test pour l'équipe et les jeunes qui sont entrés aujourd'hui. Il y a beaucoup d'enseignements à tirer de cette Coupe d'Afrique», soulignera-t-il. A la question d'avoir son avis quant à l'effectif qui a disputé la CAN et la probabilité de le renforcer, le sélectionneur national ne veut rien dévoiler tant qu'il n'a pas dressé un bilan détaillé sur la participation des Verts à la fête footballistique africaine. «Il faut attendre un peu pour tirer les enseignements. Néanmoins, je dirais que le bilan de notre participation à cette CAN est très positif. Nous avons pu regrouper l'équipe pendant plus d'un mois et cela nous a permis de travailler. Nous avons utilisé pratiquement un grand nombre de joueurs, donc, nous devons évaluer minutieusement notre participation pour tirer les conclusions nécessaires». Le coach évoquera également le problème de l'organisation de la Coupe d'Afrique dans la même année que la Coupe du monde. «Le problème est réglé. Personnellement, depuis 1986 je disais qu'il est inconcevable d'organiser deux grandes compétitions dans la même année. Je crois que la décision prise par la CAF est sensée», conclura-t-il.