Les préparatifs de la 1re édition du Festival international Abalessa-Tin Hinan pour les arts de l'Ahaggar prévue du 16 au 20 février vont bon train à Tamanrasset. Selon les responsables de l'Office du Parc national de l'Ahaggar (Opna), ce festival, qui s'inscrit dans le cadre de la mise en valeur du patrimoine immatériel de la région, prévoit des communications et des conférences-débat autour du legs oral en matière de musique, de patrimoine artisanal local mais aussi d'usage des plantes médicinales du Hoggar. Parallèlement, un concours national d'écriture sous la thématique de «Contes et légendes du patrimoine culturel saharien» a été lancé, à l'initiative du ministère de la Culture en direction des jeunes, amateurs et professionnels. Des concerts de chants sont également programmés dans des genres adulés et consacrés par les mélomanes de la région, à l'exemple de l'imzad et du tindé, avec des ténors algériens dont la majestueuse Baddy Lalla, très appréciée à Tamanrasset, ainsi que des invités de Djanet, Beni Abbès et Tindouf, et d'autres qui viendront spécialement pour l'événement du Mali et du Niger. L'un des volets importants de la manifestation sera constitué par le «Village d'ateliers» qui sera établi à Abalessa, une commune distante de quelque 120 km du chef-lieu de wilaya de Tamanrasset, et connue pour abriter le célèbre monument de la reine targuie Tin Hinan. Le «village» d'Abalessa sera consacré à des activités diverses et variées, dont des ateliers sur le bronze, le cuir, l'argent et le multimédia. Il sera aussi le théâtre de soirées dédiées aux «Contes et musiques africaines», animées par le «griot» femme (conteur africain) Beika Pakora et un méga-tindé avec la participation de la talentueuse Baddy Lalla.