Evénement n La deuxième édition de la foire flottante turque en Algérie (Bluexpo) a ouvert ses portes hier après-midi au port d'Alger, en présence d'une centaine d'exposants. Cette foire «off shore», qui s'étale sur deux jours, se veut «un moyen de renforcement des relations économiques entre l'Algérie et la Turquie et un carrefour de contacts entre les opérateurs des deux pays», a affirmé l'ambassadeur de Turquie à Alger, Ahmet Neçati Bigali, dans une déclaration à la presse, en marge de la cérémonie d'inauguration. L'organisation de cette deuxième foire flottante turque en Algérie, la troisième depuis son lancement en 2007, s'inscrit, selon M. Bigali, «dans la continuité du succès obtenu auprès des professionnels et du grand public lors de la précédente édition tenue en 2008 et ponctuée par un nombre de visiteurs assez appréciable de quelque 3 000 personnes». Avant d'arriver à Alger, Bluexpo avait organisé sa manifestation économique successivement en Turquie, Grèce, Egypte, Libye et Tunisie, a précisé l'ambassadeur. Il a, en outre, annoncé que la prochaine édition de cet événement se tiendra en 2011 en présence de sociétés algériennes «qui feront le voyage avec leurs homologues turques à travers tous les pays qui seront visités par la foire Bluexpo». Lancée pour la première fois en 1926 par le leader turc, Mustapha Kamel Ataturk, avant d'être suspendue jusqu'en 2007, Bluexpo, organisée cette fois-ci à bord du navire «Ankara» qui accoste le quai n°11, regroupe près de 100 sociétés turques opérant dans différents secteurs, notamment l'équipement industriel, le bâtiment, la fabrication de composants industriels, l'équipement sanitaire et hôtelier ainsi que la décoration. Interrogé sur le niveau des investissements turcs en Algérie, M. Bigali a indiqué qu'ils «sont actuellement d'environ 300 millions de dollars répartis, particulièrement, entre le BTPH et l'agroalimentaire». «Il s'agit d'un montant insuffisant vu l'excellence des relations bilatérales traditionnelles», a-t-il souligné, en ajoutant que ces investissements devraient être renforcés par la mise en activité prochaine d'une usine de production de fer et d'acier pour un montant de 300 millions d'euros. S'agissant de l'effet des nouvelles dispositions introduites en matière d'investissements étrangers, à savoir l'obligation d'associer un partenaire national majoritaire, M. Bigali a estimé que ces mesures «ne constituent aucune contrainte pour les investisseurs turcs».