Résumé de la 3e partie n Le fils réussit encore cette épreuve. Cette fois, il revient accompagné de la fille de l'empereur des ogres... Après avoir longtemps galopé en compagnie de la fille de l'Empereur des Ogres, il arriva en vue de son château. Sa mère angoissée, l'attendait au seuil de la maison. Dès qu'elle le vit, elle se jeta dans ses bras en sanglotant. Le lendemain au lever du jour, le jeune homme annonça aux paysans qu'il avait réussi dans son entreprise et les pria d'aviser son père. Quand ce dernier apprit la nouvelle, il entra dans une violente colère : puisque son fils avait échappé à tous les dangers, il le tuerait lui-même. Il chargea alors les paysans d'annoncer à son fils qu'il lui déclarait la guerre. Quand le jeune homme apprit la nouvelle, il fut consterné. A la joie de la veille, succéda la tristesse : la mère et son fils pleurèrent à chaudes larmes. Le père regroupa tous les hommes valides des trois tribus de la région et leur distribua des armes. Ils encerclèrent le château et se préparèrent à l'attaque. Stoïques, la mère et son fils s'en remirent à Dieu. La fille de l'Empereur des Ogres apparut alors, tenant entre ses mains le sac que lui avaient remis ses frères. Elle le jeta dans le feu et, un moment après, les ogres apparurent dans un nuage de fumée et de poussière. A la vue des ogres, les soldats prirent peur. Le père du jeune homme était parmi eux... Il pensa : «Mon fils est un homme véritable !» «Mère, dit le jeune homme, mon père t'a fait du mal, il faudrait qu'il soit châtié. Comment le reconnaître ? C'est celui qui porte un burnous blanc et une calotte rouge», répondit la mère. Le jeune homme donna aux ogres l'ordre d'exterminer tous les soldats et de n'épargner que son père. Ce qui fut fait sur le champ. Peu après, il invita son père à rentrer au château et demanda à sa mère de chauffer une grande bassine d'eau. Il lui présenta un beau costume en lui disant : «Je veux que tu prennes un bain dans cette eau de jouvence, mais avant cela tu prononceras ces paroles : «Dieu tout-puissant, débarrasse-moi de mes rides et cheveux blancs et redonne-moi l'ardeur de mes vingt ans.» Lorsque l'eau devint bouillante, le père plongea dans la bassine tout en prononçant la formule magique. Le miracle ne se produisit pas. Le père mourut, brûlé vif, à la satisfaction du jeune homme et de sa mère qui furent ainsi vengés... Voilà, mon histoire a suivi le lit de l'oued Je l'ai racontée à des fils de seigneurs A moi, que Dieu pardonne Quant aux chacals, qu'il leur en cuise