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«Ce n'est pas la pluie qui a tué mon fils»
Publié dans Info Soir le 17 - 03 - 2010

Lacunes n Il suffit de quelques heures consécutives de pluie pour constater les défaillances criantes dans des travaux d'assainissement ayant, pourtant, coûté des milliards au Trésor public.
A l'est, l'ouest, le centre ou le sud du pays, dans les grandes ou petites villes, le constat d'échec est le même. Des espaces urbains deviennent, en l'espace de quelques minutes de chutes de pluies, de grandes mares.
Les maisons et les magasins sont souvent inondés au grand dam des propriétaires qui ne savent plus à quel saint se vouer pour se mettre définitivement à l'abri de ces désagréments chroniques. Les travaux sont pourtant confiés à des entreprises spécialisées sur la base d'appels d'offres.
Le principe dans cette sélection consiste à choisir la meilleure entreprise, ayant tous les moyens nécessaires et une expérience prouvée dans ce domaine ! Les autorités locales déboursent des sommes conséquentes pour la réalisation de réseaux d'assainissement, qui s'avèrent, dans la plupart des cas, déficients. La pluie met à nu ces défauts.
Le seul domaine où les travaux sont refaits de manière quasi permanente est celui des réseaux d'assainissement ! Il est très rare de voir un travail bien accompli. Qui est responsable de cette situation des plus préjudiciables aussi bien pour la trésorerie publique que pour les vies humaines ? «Il est banal de dire, avec beaucoup d'indécence d'ailleurs, que les intempéries ont causé la mort de tel nombre de personnes ! Il faut que nos responsables sachent que la pluie n'est pas faite de produits chimiques ou nucléaires. C'est leur laisser-aller qui est derrière ces pertes humaines !», rouspète Ali, la cinquantaine, dont le fils aîné est mort dans un accident de la circulation à Ouled Yaïche, récemment. «Il a perdu le contrôle de son véhicule en raison de la chaussée, glissante et est entré en collision avec un poids lourd. Peut-on dire, dans ce cas, que c'est la pluie qui a tué mon fils ?...», s'interroge notre interlocuteur, révolté. Un profond fossé existe entre les discours des responsables qui insistent sur la qualité des travaux, les délais de réalisation et la réalité.
La capitale, qui devrait être la vitrine du pays, est caractérisée par d'énormes défaillances dans ce domaine : des travaux de réfection des réseaux d'assainissement qui s'éternisent, des morts et des dégâts à chaque intempérie… Que dire alors des autres villes et petites localités du pays ? Le comble est que les responsables attendent l'approche de l'hiver pour lancer des travaux à la va-vite, qui s'avèrent souvent défaillants.
Et on sera, encore une fois, obligé de refaire la même chose l'année prochaine pour des sommes faramineuses. «Il s'agit simplement du gaspillage de l'argent public. Le résultat est toujours le même, alors on ne comprend pas si ces entreprises sont incompétentes ou alors les collectivités locales qui ne veillent pas au contrôle de la qualité des travaux… Entre-temps, ce sont des vies humaines qui sont en danger», déplorent, amers et désabusés des citoyens interrogés sur la question.


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