Nouveautés n Des collèges, un lycée, un centre de formation professionnelle : la commune de Bou Arfa change dans le bon sens depuis quelques années. «Nous avons présenté des projets de développement à la wilaya et ils ont été facilement acceptés parce qu'ils reposaient sur des réalités de terrain», a déclaré Mahmoud Benazout, président de l'apc de Bou Arfa, une commune de 6 500 habitants. Depuis la visite du Président Bouteflika, la première du genre d'un chef d'Etat, en février 2009, tout va très vite. Le long de la route menant vers le centre de Hay Driouech débouchant sur la RN1, des habitations et des infrastructures de base comme le lycée et des collèges, offrent aux visiteurs l'image d'une commune propre et moderne. Cependant, comme partout ailleurs, la rareté du foncier industriel se répercute sur l'emploi. Plus de 65% de la population a moins de 30 ans et le chômage frise les 70 %. La commune compte 410 hectares de surface agricole utile alors que la wilaya en dénombre quelque 54 340 ha, soit moins de 1% pour cette commune qui regorge de lieux à même, pourtant, d'attirer des investissements dans le domaine touristique. La relance économique dans la région est à ce prix et tout ce qui a déjà été entrepris dans le cadre des infrastructures propres à l'hydraulique vont y contribuer. Réfection des routes et réseaux d'AEP avaient bénéficié d'une enveloppe de plus de 34,5 millions de dinars. Les agglomérations de R'mel, Hamllelli, Sidi El-Djoudi et Farès-Arrous sont désormais pourvues en eau, gaz et électricité. Les hauteurs de la commune peuvent ainsi recevoir des projets pour le développement non seulement rural, mais aussi touristique. Sur les hauteurs situées à plus de 400 mètres, toute la plaine de la Mitidja est dominée, jusqu'aux contreforts du mont Chenoua dans la wilaya de Tipasa. «Ce capital devra être mis en valeur et attirer l'investissement touristique du privé», insiste M. Benazout. Les sites de El-Cherchar et Oued El-khedra sont méconnus et c'est l'occasion de mettre en avant les atouts de la région où il n' y a ni industrie ni commerce… la troisième voie demeure le tourisme. «Le tourisme de montagne peut attirer cette grande force qu'est la jeunesse ainsi que les associations sportives et culturelles», renchérit un élu de la commune. Les trois agglomérations de Trab-Lahmar, centre de Bou Arfa et Hay Driouech ont bénéficié également de plus de 40 millions de dinars pour différentes opérations, notamment à destination de la jeunesse avec les infrastructures sportives. Elles pourront concentrer une multitude d'actions servant au désenclavement d'une commune longtemps considérée comme le fief du terrorisme ou un no man's land. La commune attire de plus en plus de familles et la dernière distribution de logements sociaux avait démontré l'engouement des résidents pour ces lieux non encore pollués. Néanmoins, la protection de la nature devrait être renforcée à l'image de l'oued du même nom – Bou Arfa – qui charrie nombre de déchets et qui n'a pas encore été nettoyé depuis des décennies. L'arbre, ce compagnon de l'homme Mettant à profit la journée internationale de l'arbre, le Parc national de Chréa, par le biais de son directeur général, Ramdane Dehal, a insisté, lors d'un point de presse au siège de la wilaya de Blida, sur la nécessité de couvrir l'ensemble du territoire du Parc naturel de Chréa de près de 1 300 tables et bancs. Ces équipements vont permettre aux familles algériennes de passer de bons moments durant les week-ends, les vacances et les jours fériés. L'attrait touristique devra être exploité et le chiffre de deux millions de visiteurs du Parc se doit d'être revu à la hausse. De la commune de Hamdania dans la wilaya de Médéa à Hammam Melouane à l'ouest de la wilaya de Blida, ce sont quelque 2 millions d'hectares. Réhabiliter l'espace fera que les familles prendront soin du capital verdure et l'arbre sera encore mieux protégé. Des associations culturelles et sportives mettent à profit cette journée de l'arbre pour sillonner les espaces et planter encore davantage d'arbres. Le projet de sites touristiques sur les communes de Bou Arfa, Soumaâ et Bouinan pourrait désengorger celui de Chréa où près de 12 000 visiteurs/jour durant les jours fériés et les week-ends engendrent autant de déchets qui polluent davantage l'espace, selon le conservateur des forêts pour la wilaya de Blida, Azzedine Sekrane. Enseignement durant les vacances Rares sont les enfants pouvant profiter des vacances de printemps. Beaucoup voudraient en effet rattraper le retard accumulé durant les semaines de grève. Les écoles privées reçoivent, depuis quelques jours, des demandes pressantes de parents désemparés. «Nous avons dû refuser des dizaines d'élèves faute de place», assure Mourad Kessoum, directeur de l'institut Ennour, une école présente à Blida depuis près de deux décennies. Mathématiques, langues française et anglaise ainsi que les sciences naturelles sont parmi les matières les plus demandées. «Nous nous devons de respecter une certaine ligne avec des effectifs ne dépassant jamais 25 élèves par classe», ajoute M. Kessoum. La qualité et l'efficacité des enseignements sont à ce prix. «Même si nous accordons beaucoup d'importance au profil des enseignants que nous recrutons, le nombre d'élèves par classe demeure parmi nos conditions de label», conclut le directeur de l'école sise à Bab zaouia. USM Blida : appel au 12e homme l Le président de l'USM Blida, Mohamed Zaïm, vient de lancer un appel pressant aux supporters devant ce qu'il considère comme le dernier virage. «Il nous reste onze rencontres et donc un maximum de 33 points. Nous nous devons d'être optimistes pour le maintien de notre équipe parmi l'élite, mais cela ne se fera pas sans l'apport du douzième homme qu'est le public», assure le président Zaïm. Un nouvel entraîneur est là, en remplacement de Mouassa avec lequel le club s'est séparé à l'amiable. Le déclic tant attendu semble s'être produit puisque le club vient de remporter un précieux succès contre le MCO (2-1) après avoir connu une absence de victoires depuis la 10e journée soient 13 rencontres. Les supporters se décourageaient et chacun allait de ses pronostics sur le maintien, et de l'équipe en D1 et du président à la tête de l'USMB.