Echéance n L'opération d'éradication des bidonvilles en cours depuis plusieurs années, devra s'accélérer durant la prochaine saison estivale pour «s'achever définitivement» d'ici au mois de décembre, a assuré, hier, mercredi, le wali. Tous les intervenants chargés de l'opération «débidonvillisation», seront très sollicités durant la saison estivale car cette action touchera l'ensemble des quartiers où persistent encore des baraques de fortune ou des logements insalubres, a ajouté le wali. Il a précisé que l'opération débutera à la mi-avril et sera menée selon un planning d'actions accélérées et «parfaitement synchronisées» par les services concernés. Le choix de cette période pour appréhender une telle opération n'est nullement «fortuit», a-t-il fait savoir, soulignant qu'elle constitue le moment idéal d'accomplir cette tâche avec «le moins de tracas possible», puisque, a-t-il ajouté, les écoliers seront en vacances. Le dossier «éradication des bidonvilles» a été quelque peu chamboulé par rapport au plan de modernisation adopté pour le chef-lieu de wilaya de Constantine, entraînant de «fâcheux retards», a, en outre, relevé le wali. L'éradication du quartier Rahmani-Achour (ex-Bardo) qui abritait, outre les habitations de fortune qui le ceinturaient de toutes parts, de belles constructions et autres usines industrielles, a «considérablement» retardé l'achèvement intégral de l'option «débidonvillisation», a-t-il noté. La récupération de la poche urbaine allant du quartier Bardo jusqu'aux parages de la gare routière est pour les besoins de la modernisation en cours, n'a pas manqué de susciter les «convoitises gourmandes des spéculateurs et opportunistes» voulant se faufiler parmi les bénéficiaires de logements ou d'indemnisations, a indiqué le wali. Cette brèche dans le dispositif prévu dans le cadre de cette «dégourbisation» de l'antique Cirta a été vite «colmatée» grâce à l'établissement d'une liste fiable, vérifiée et contrôlée des véritables familles ouvrant droit à des toits décents, a assuré le wali. Durant les opérations précédentes, plusieurs intrus, évalués à plus d'un millier dont 500 détectés durant la dernière opération de délocalisation des habitants de l'avenue de Roumanie, ont été «tout simplement» éliminés de la liste des bénéficiaires, a-t-il ajouté. Ainsi, et dans le souci de barrer la route à tous les imposteurs faisant preuve de «trésors d'imagination», pour arriver à se faufiler parmi les bénéficiaires de logements, le wali n'a pas révélé le nombre de familles concernées par cette opération.