La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Mme Louisa Hanoune, a affirmé, hier, samedi, à Oran, que la question des procédures du passeport biométrique est «une affaire technique à ne pas politiser». Présidant un meeting regroupant les militants et cadres de son parti, dans le cadre de la célébration de l'anniversaire du parachèvement de la nationalisation des hydrocarbures, le 12 avril 1971, Mme Hanoune a souligné que la procédure de délivrance du passeport biométrique est «en vigueur à l'échelle internationale et n'a pas besoin d'orientations et d'opinions politiques». Elle a ajouté que cette opération en elle-même vise à «préserver la dignité du citoyen algérien à l'étranger, notamment à la lumière des mécanismes de lutte contre le terrorisme, le crime organisé et la fraude», estimant qu'il s'agit de «recommandations mondiales techniques qui constituent une nécessité pour protéger les citoyens contre des pratiques pouvant heurter leurs principes et traditions au niveau des aéroports et des ports internationaux». Pour Mme Hanoune, l'Algérie affronte d'autres questions et enjeux nécessitant l'intervention des politiques, un débat, des positions et des propositions, comme l'augmentation des salaires, l'amélioration du pouvoir d'achat ainsi que la promotion du service public et du développement. Dans ce contexte, elle a jugé les revendications des médecins grévistes «légitimes», estimant que cette catégorie «a besoin d'un geste concret quant à leur situation et d'un dialogue avec leurs syndicats dans un cadre civilisé basé sur le respect, et devant permettre des concessions de part et d'autre». La secrétaire générale du PT a appelé, en outre, à trouver des «mécanismes» susceptibles de concrétiser les décisions souveraines prises récemment par l'Algérie, notamment en ce qui concerne le partenariat et l'investissement. Elle a rappelé que ces décisions, à l'instar de la loi de finances complémentaire 2009 et autres questions liées à l'exercice du partenariat, avaient «ouvert des perspectives prometteuses pour un retour de la production nationale et du secteur public au devant de la scène économique». A cet égard, Mme Hanoune a mis en valeur les mesures prises dans la lutte contre la corruption, affirmant que «cette question est l'affaire de la société dans son ensemble».