Résumé de la 45e partie n A l'hôpital où Omar a conduit Sadjia, Nadir est effrayé en la voyant. Il comprend tout de suite que c'est son mari qui l'a battue. Tandis qu'il lui nettoie les plaies, il fulmine. — La brute ! Sadjia, étouffée par les larmes, n'a encore rien dit. — C'est avec une ceinture qu'il t'a fait ça ? — Oui, dit-elle. — Raconte-moi tout. Tout en pleurant et en se lamentant, elle lui raconte la scène. — C'est un lâche, dit Nadir. Pourquoi doit-il se prendre aux femmes et aux enfants ? Il a de la chance de n'être pas venu, je lui aurais cassé la figure ! Sadjia se remet à pleurer. Nadir se fait plus doux. — Came-toi ! — Je ne veux plus le revoir, ni lui ni sa famille ! — Tu ne retourneras pas là-bas ! Il se renfrogne. — Et celui-là qui t'accompagne ? Lui aussi te fait des misères ? — Oh, non ! Omar et sa femme sont gentils avec nous… Ils sont nos seuls soutiens dans cette maison ! — Alors, il comprendra ! Sadjia est effrayée. — Que veux-tu faire ? — Tu ne retourneras pas là-bas ! — De toute façon, je ne veux pas y retourner… — J'irai chercher les enfants… — Ils m'ont accompagnée… ils sont dans la voiture ! — Alors, très bien… — Et Omar ? — Je vais lui expliquer… Elle le prend par la main. — Nadir, est-ce que je vais garder des cicatrices ? — Je ne pense pas, il y a des onguents… Elle pleure. — C'est une véritable brute ! — Il me le payera… Ils quittent la salle de soins. Omar vient vers eux. — ça va ? — Ton frère l'a amochée, dit Nadir, en colère. Omar est embarrassé. — C'est un colérique… mais il regrette toujours ce qu'il fait… — C'est une brute ! Il devra en répondre ! (il se retourne vers Sadjia) — Conduis-moi chez les enfants ! (à suivre...)