Résumé de la 44e partie n Mourad, est déjà pris de remords. Il ne comprend pas pourquoi il a battu sa femme comme une brute. Omar conduit Sadjia à l'hôpital en compagnie des enfants. Elle s'est caché le visage dans un foulard pour que le chauffeur de la voiture ne voie pas ce qui s'est passé. Or, celui-ci, un voisin, a entendu les cris… A l'hôpital, les enfants veulent descendre avec leur mère. — Restez dans la voiture, dit Omar, on va soigner votre mère et nous repartirons. Il conduit Sadjia aux urgences. — Le docteur Nadir B. est-il là ? demande la jeune femme. — Oui, il est en consultations. — S'il vous plaît, dites-lui que Sadjia B. est blessée… Omar n'apprécie pas qu'elle appelle son cousin. — Père ne voulait pas que tu mettes tes parents au courant… Sadjia se met en colère. — Tu voudrais que je cache ce qu'il m'a fait ? Elle découvre son visage : «Cela peut-il se cacher ? Regarde-moi !» Omar détourne la tête. — Excuse-moi, Sadjia… La jeune femme regrette de s'être laissé emporter. — Excuse-moi, ce n'est pas ta faute… Toi et ta femme êtes les deux seules personnes convenables dans cette maison… — Ce n'est pas la faute de Mourad… je suis sûr qu'il vous aime, toi et les enfants… C'est notre satanée mère et mes chipies de sœurs… Tu sais comment il est, il s'enflamme pour un rien… — Je ne peux plus le supporter ! A ce moment-là, Nadir arrive. Il pousse un cri, en voyant Sadjia. — Que s'est-il passé ? Elle lève les yeux et éclate en larmes. — Nadir… Il la prend par les poignets. — Que s'est-il passé… — Il m'a… il m'a… Les sanglots l'empêchent de parler. Nadir se retourne vers Omar, qui est devenu blême. — Que s'est-il passé ? — C'est malheureux… Nadir croit comprendre. — Pourquoi ce n'est pas son mari qui l'accompagne ? Il n'attend pas la réponse. Il saisit de nouveau les poignets de Sadjia. — C'est lui qui t'a fait ça ? Elle pleure de plus belle. Nadir fulmine. — Bon, on va d'abord te soigner, puis on s'occupera de cette brute ! Il la prend par la main et la fait entrer dans la salle de soins. Omar, penaud, préfère attendre dans les couloirs. (à suivre...)