Résumé de la 6e partie n Le sorcier promet à l'oasien de le rendre riche… Il lui propose d'aller, avec lui, à la recherche d'un trésor… Les yeux du pauvre bougre brillent de convoitise. — Des pièces d'or... Le sorcier est amusé. — Je suppose que tu n'en as jamais possédé ! L'oasien avoue. — Non, je n'en ai jamais possédé. Mais j'en ai vu dans les mains des notables... et de quelques commerçants ! — Tu en as vu deux, trois... Moi, ce sont des dizaines de pièces d'or, des centaines dont je veux parler... Plus que tu ne peux les imaginer ! L'oasien se laisse séduire. — Tu peux avoir autant de pièces d'or que tu veux ? L'étranger hoche la tête. — Oui ! Et il sourit malicieusement dans sa barbe. L'oasien est ébloui. — Des dizaines de pièces d'or, des centaines ? — Encore plus ! Mais l'oasien redevient aussitôt méfiant. — C'est par un tour de magie que tu veux agir, n'est-ce pas ? — Non, non… — Tu claques des doigts et un monceau d'or apparaît ? Il saisit le sorcier par le col et le secoue. — Tu ne te moqueras pas plus longtemps de moi, vilain personnage ! Je vais appeler mes compatriotes et ils te feront payer tes fourberies ! — Non, non, arrête ! Il réussit tant bien que mal à se dégager, puis, dit avec sévérité à l'oasien. — Pauvre idiot ! Tu crois que je suis venu d'aussi loin pour faire des tours de passe-passe ? — C'est ce que tu as fait jusqu'à présent ! — C'était pour te convaincre de mes pouvoirs ! — La gasaâ de couscous, le serpent… c'étaient des illusions ! Le sorcier dit, plein de mépris. — Les illusions, je les produis pour les pauvres naïfs, moi, ce qui m'intéresse, c'est du concret : l'or... Tu entends ? l'or ! L'oasien recule, ébloui. — L'or… — C'est un trésor que je cherche, dit le sorcier. — Un trésor, répète l'oasien, ébloui. — Oui, un trésor vers lequel tu vas me conduire... Je le découvre et je t'en donne une partie. Toi le plus pauvre de cette oasis, tu en deviendras le plus riche ! Le pauvre homme n'en croit pas ses oreilles. Il ne pouvait imaginer, un seul instant, qu'il serait riche, un jour… A suivre K. Noubi