Résumé de la 5e partie n L'oasien menace le sorcier qui fait apparaître un serpent à sept têtes. L'homme prend peur et tombe face contre terre. Il n'ose même pas lever la tête vers le sorcier. — Fais disparaître ce monstre ! supplie-t-il. Le sorcier, ne se sentant plus menacé, veut profiter de cet avantage. — Promets d'abord de ne pas me faire de mal et de ne pas appeler les habitants ! — Je te le promets, dit l'oasien. Le sorcier claque des doigts. Le souffle et la sensation de chaleur ont disparu, mais l'oasien se cache toujours le visage. — Le monstre a disparu, dit le sorcier. Mais l'oasien n'ose pas lever la tête. — C'est vrai ? Ce n'est pas une tromperie de ta part ? — Non ! tu peux relever la tête ! Il finit par regarder. Le monstre a bien disparu ! Il se relève. — J'ai eu peur, dit-il. — Excuse-moi de t'avoir donné cette frayeur, mais je devais me défendre… Tu m'as menacé… Il regarde son hôte, puis dit. — Assez discuté, maintenant, nous allons parler de choses sérieuses, si tu veux ! — Oui, dit l'oasien. — Si j'ai bien compris, dit le sorcier, tu es l'homme le plus pauvre de l'oasis ? — Oui, dit l'homme. Tu n'as qu'à voir la maison que j'habite et les ressources dont je dispose pour vivre… Autant dire rien ! — Je vois, dit le sorcier, tout en se caressant la barbe. — Que dirais-tu de devenir riche ? L'oasien se renfrogne. — Tu te moques encore de moi ? Il est prêt à redevenir menaçant. Le sorcier l'arrête. — Non, non, je suis sérieux, je peux te rendre riche, très riche même ! L'oasien ricane. — Tu vas faire encore apparaître sous mes yeux une gasaâ de couscous et de viande, qui disparaîtra dès que je l'approcherai ? — Non, il ne s'agit pas de gasaâ… — Alors de quoi s'agit-il ? — C'est d'or qu'il s'agit cette fois ! L'oasien regarde son interlocuteur. — De l'or ? — Oui, de l'or… Et comme pour l'appâter, il continue : — Des pièces d'or, à profusion... Il fait semblant de compter les pièces. — Beaucoup de pièces… A suivre K. Noubi