Concentration n La plupart des commerçantes exercent au niveau des grandes villes, dont notamment Alger (8%), Oran (6%), Constantine et Tlemcen (4% chacune). Qui a dit que le commerce est la chasse gardée des hommes ? Selon des statistiques rendues publiques récemment par le Centre national du registre du commerce (Cnrc), 113 543 commerçantes ont été recensées à fin 2009. Ce qui représente 8,4% du total des inscrits au registre du commerce qui s'élève à 1,35 million. Le nombre de femmes d'affaires dans notre pays ne cesse d'augmenter, a relevé la même source tout en rappelant qu'elles étaient 105 839 à posséder un registre du commerce en 2008. Selon le Cnrc, 109 815 sur les 113 543 femmes recensées sont des personnes physiques, ce qui représente un taux de 96,7%, alors que 3 728, soit 3,3%, sont des personnes morales. La plupart des commerçantes exercent au niveau des grandes villes, dont notamment Alger (8%), Oran (6%), Constantine et Tlemcen (4% chacune), Chlef, Batna, Tizi Ouzou, Sidi Bel Abbes et Tipaza (3% chacune), ont encore révélé les statistiques du Cnrc. Les femmes d'affaires sont également présentes dans le Sud malgré toutes les contraintes et les difficultés auxquelles elles sont confrontées au quotidien. A titre d'exemple, elles sont quelque 330 à exercer dans la wilaya d'Illizi, ce qui n'est pas rien, il faut bien le relever. Mais quelles sont les activités commerciales qui intéressent le plus les femmes ? Le document du Cnrc, cité par l'Agence presse service (APS), répond à cette question en soulignant que le commerce de détail (48,7%), les services (36%), le bâtiment, les travaux publics et hydrauliques (Btph) ainsi que l'artisanat (10,4%), le commerce de gros (4%) et l'import-export (0,9%) sont les créneaux les plus prisés par la gent féminine. Autant dire que l'Algérienne investit désormais dans tous les secteurs, ce qui n'était pas le cas par le passé. Cela étant, 28% des femmes inscrites au Cnrc sont âgées entre 39 et 48 ans, 22% entre 29 et 38 ans et 21% entre 49 et 58 ans. Il y a lieu de signaler que certaines femmes possèdent un registre du commerce mais n'exercent pas d'activité commerciale dans les faits. K. I.