Richesse Réalisée en 1843 par l'ingénieur Remes, cette ?uvre d'art permettait aux amoureux de la nature et aux romantiques d'admirer la beauté majestueuse et pittoresque du site. Le Chemin des touristes, qui permettait de visiter les gorges du Rummel et de découvrir leurs grottes sera réhabilité, tout en conservant ses caractéristiques et ses particularités premières. Les autorités locales ont désigné un bureau d'études spécialisé, qui a récemment rendu publics les premiers résultats d'une étude préliminaire sur les travaux à réaliser dont le coût est estimé, à quelque 150 millions de dinars. Incrusté à même la roche et à mi-hauteur entre le fond et le sommet de la paroi droite qui surplombe le cours de l'oued millénaire portant le même nom, le Chemin des touristes formait, dans une symbiose quasi parfaite, le prolongement naturel du site sur lequel il est dressé. Réalisée en 1843 par l'ingénieur Remes, c'est-à-dire six années à peine après la chute de Constantine, cette ?uvre d'art permettait aux amoureux de la nature et aux romantiques d'admirer la beauté majestueuse et pittoresque du site et la magnificence du panorama de l'abîme qui fait la fierté de la ville. Cependant, l'usure du temps et l'inconscience de l'homme se sont unies pour rompre le charme de cette féerie, détruisant des pans entiers de ce chemin qui avait huit accès et qui reliait le pont du Diable au pont des Chutes. Les études de faisabilité du projet qui devraient être achevées dans les deux mois à venir, ont permis de scinder l'opération de restauration de ce chemin en trois phases principales. Elles prévoient une approche graduelle dans le processus de réhabilitation, prenant en considération l'intégration impérative du réseau d'assainissement des eaux usées qui déferlent anarchiquement sur le site, se déversant directement dans les eaux de l'oued ainsi que la création de zones de repos, des points d'eau et des accès pour l'intervention rapide des agents de sécurité pour apporter une aide éventuelle aux promeneurs en difficulté. La première étape du projet concernera, selon le directeur du bureau d'études, l'aménagement de l'espace situé sous le pont d'El-Kantara, le confortement de certains pans de la paroi rocheuse et ses annexes et la réhabilitation du chemin supérieur aboutissant à la passerelle Mellah-Slimane. La deuxième opération à entamer prévoit la restauration du tronçon inférieur du pont d'El-Kantara, tandis que la troisième phase des travaux concernera la restauration du chemin inférieur allant du pont d'El-Kantara au pont du Diable. Les délais des travaux dépendront, selon le responsable du bureau concerné, des moyens humains et matériels mobilisés par l'entreprise de réalisation qui sera désignée après l'appel d'offres que la wilaya compte lancer dans un futur que les nostalgiques espèrent très proche.