Atouts n Ce soir, à 19h 30, l'Espagne et les Pays-Bas vont s'affronter pour la plus grande finale de la saison. Pour cette dix neuvième finale de l'histoire, Goal.com évoque les cinq raisons d'une victoire de l'Espagne, pour la plus grande des compétitions mondiales. Une défense de fer l Pour remporter une compétition, il faut une défense intraitable. Et c'est le cas de l'Espagne. Avec seulement deux buts encaissés depuis le début du Mondial, la Roja fait figure de cité imprenable. La faute à qui ? A une défense très bien équilibrée, physiquement impressionnante, et athlétiquement excellente. Avec ses deux tours de contrôle centrales, l'axe 100% catalan est le plus efficace de la Coupe du monde. Entre le robuste Puyol et le technique Pique, la défense ibérique est bien huilée. Tout comme ses ailes, avec Capdevila à gauche, et Ramos à droite, l'Espagne dispose de deux latéraux défensivement bon, et offensivement intéressants, capable d'effectuer des allers et retours incessants durant toute une rencontre. Et lorsque la défense est prise à défaut, son capitaine de gardien Iker Casillas est là pour rassurer son équipe. Comme ce fut le cas contre le Paraguay en stoppant le penalty de Cardozo, ou en réalisant un arrêt décisif contre Kroos, en demi-finale contre l'Allemagne. Avec une telle défense, la Roja ne craint personne. Une qualité de jeu extraordinaire l C'est ce qui se fait de mieux en Europe, et ce qui pourrait devenir une référence mondiale ce dimanche vers 23 heures. Le jeu pratiqué par l'Espagne, est très séduisant, extrêmement efficace, et ultra-rapide. Avec un jeu de passes courtes, et des enchaînements très vifs dans de petits espaces, la Roja respire le football. L'équipe de Vicente Del Bosque, est très compacte, et les rapports entre la défense, le milieu et l'attaque sont parfaits. Et cette qualité de jeu est tout sauf un hasard. Car la formation ibérique repose sur une ossature barcelonaise, actuellement le meilleur club du monde. Avec Xavi et Iniesta aux manettes, les maîtres à jouer de l'Espagne produisent un jeu aussi beau qu'efficace, celui qui leur a permis de remporter le Championnat d'Europe 2008. Peu d'équipes ont réussi à contrer l'armada espagnole ces dernières années. Avec seulement deux défaites au compteur depuis 2006, on ne voit pas ce qui pourrait priver l'Espagne du sacre mondial. La seule qui ait réussi dernièrement, est la Suisse, mais elle n'est pas en finale de Coupe du monde. Un grand buteur l En comptant David Villa dans ses rangs, l'Espagne dispose de l'un des meilleurs avant-centre du monde. Le néo-Barcelonais, déjà meilleur buteur lors du championnat d'Europe 2008, pourrait bien récidiver cette année en Coupe du monde. Technique, vif, rapide, mobile, Villa requiert toutes les qualités de l'attaquant moderne. Intelligent dans le jeu, le numéro 7 de la Roja, sait aussi décroché pour mieux attaquer. Celui qui a fait oublier la blessure de Torres, et qui a plus d'une fois endossé le maillot du sauveur pour les Ibériques, est le danger numéro un du côté espagnol. Comme la défense, un grand buteur est nécessaire pour remporter une compétition internationale. Avec l'ancien Valancian, nulle doute que l'Espagne possède en Villa, un attaquant de la trempe de Ronaldo en 2002, ou de Toni en 2006. Un Villa de rêve pourrait bien emmener l'Espagne au paradis, ce soir. Un milieu de terrain impressionnant l Xavi, Iniesta, Busquets, Xavi Alonso, Fabregas, Pedro. Il ne s'agit pas de la liste des prétendants au prochain Ballon d'Or, mais cela pourrait y ressembler. Ces hommes forment le milieu de terrain de la Roja, l'un des plus compétitifs du monde. Solide, technique, et infatigable, voici le descriptif de l'entre-jeu ibérique, que beaucoup d'entraîneurs rêveraient d'avoir. Ce compartiment de jeu est le point fort de l'Espagne, celui d'où part le danger. Avec Xabi Alonso et Busquets à la récupération, et Iniesta, Xavi et Pedro à la création, la Roja possède un milieu de terrain fourni, avec un fort accent catalan et pratiquement infranchissable. En soutien de Villa, Iniesta et Xavi font des merveilles. Avec des gestes de grande classe, et une vitesse d'exécution supersonique dans la surface adverse, l'entre-jeu hispanique sera la clé du match face aux Pays-Bas, qui pourrait bien ouvrir la serrure du sacre international. Une motivation extrême l L'équipe de Del Bosque a rendez-vous avec son histoire, ce dimanche à Johannesburg. Car c'est la première fois que la Roja atteint ce niveau dans une Coupe du monde. Jamais elle n'avait accédé à la dernière marche d'un Mondial. Pour les coéquipiers de Casillas, l'opportunité d'être les premiers champions du monde espagnols de football apparaît comme un défi aussi grand qu'unique. De plus, l'idée d'être sacré champion du monde seulement deux ans après avoir remporté le championnat d'Europe, est aussi un challenge de taille. Même si les Espagnols penseront d'abord à battre les Pays-Bas, tous ces défis, qui lui assureraient une place de choix au Panthéon du football, traîneront dans les têtes des joueurs de la Roja. La motivation sera donc extrême pour l'Espagne, qui est en train d'écrire l'une des plus belles pages de leur histoire, avec ses pieds.