Résumé de la 24e partie n La vie reprend pour Hakim et Hayat. Or, voilà que Salah, le père de Hakim, tombe malade. Il a une tumeur au cerveau. Il est au travail quand sa mère l'appelle. Il comprend, à sa voix tremblante d'émotion, qu'il s'est passé quelque chose. — Ton père, dit-elle — Quoi ! s'écrie-t-il — J'essaye de le réveiller mais je n'y arrive pas ! — Il respire ? s'affole-t-il — Oui, dit-elle, mais il n'ouvre pas les yeux ; Le coma ! pense-t-il aussitôt. Il rassure sa mère et lui dit qu'il va arriver avec une ambulance… Quelques instants plus tard, Salah est transporté à l'hôpital. Hakim met au courant ses frères puis Hayat, qui arrivent à leur tour ; — Ils l'ont mis aux urgences ! tonne Hakim. — Il vont l'examiner puis lui changer de service, le rassure Hayat — Personne ne s'occupe de lui ! gémit Hakim, ils l'ont mis par terre, il n'y a même pas de lit disponible ! Il la conduit aussitôt au bout du couloir du service des urgences où Salah est en effet à même sol. — C'est affreux ! dit Hayat. Elle se rappelle aussitôt sa grand-mère, morte quelques années plus tôt dans ce service. Elle se rappelle aussi Hakim, opéré il y a maintenant deux ans d'une appendicite… Lui aussi a été négligé, mais Lila était intervenue… Lila… Si seulement elle ne s'était pas mal conduite ! Aujourd'hui, on aurait pu l'appeler à la rescousse… Elle va vers son mari. — Il faut faire quelque chose, dit-elle. On ne va pas le laisser ainsi, par terre ! — Je me suis disputé avec le chef de service mais il dit qu'il n'a pas de lit disponible ! — Il faut lui changer de service ! — Il faut que les médecins le décident ! Si seulement on pouvait faire intervenir quelqu'un… Il la regarde puis détourne les yeux. elle a compris sa pensée. Elle hésite puis va retrouver sa belle-mère ; — Mère, tu te rappelles cette infirmière, la fille de ta cousine. Houria la dévisage. — Quoi, cette femme… — Oui, cette femme ! Elle peut peut-être nous aider ! — Mais Hakim… — Il n'a rien dit mais je pense qu'il ne dira rien… Si c'est toi qui vas la retrouver… Toi, tu lui parleras, tu lui demanderas son aide ; nous, noufnous tiendrons à l'écart… La vieille femme hésite puis dit, en soupirant. — J'y vais, mais Salah ne ne sera pas content quand il se réveillera ! (à suivre...)