Résumé de la 18e partie n Hayat, accompagné de son beau-père, va attendre Hakim à l'aéroport. On le voit descendre avec Lila qu'il tient par le bras. Hayat, en quelques mots, informe son beau-père de la situation. — Tu le savais toi ? — Oui, dit-elle. — Et tu m'as fait venir ici pour le prendre en flagrant délit ? Elle baisse les yeux. — Je me serais bien passer de ce spectacle ! L'homme est en colère. Hayat se dit que son beau-père a raison de lui en vouloir. — Pardon, murmure-t-elle, je ne pouvais faire autrement : je craignais qu'on ne me croie pas ! j'avais besoin d'un témoin ! Mais Salah a changé de ton. — C'est moi qui te demande de m'excuser… Je me suis laissé emporter ! Tu as raison d'avoir agi de la sorte ! Si tu m'avais dit ce que je vois, je ne t'aurais pas crue ! Il recule. Hayat demande : — Qu'allons-nous faire ? — Laissons-les approcher ! Hakim avance, avec toujours Lila au bras. Salah bouillonne. — Regarde-les ! Il a parlé à voix haute. Hakim se retourne. Il aperçoit son père et sa femme. Il recule mais déjà Salah est sur lui. — Tu n'as pas honte ? lui lance-t-il. Il recule. — Où crois-tu aller ? — Ne crois pas ce que tu vois, bredouille Hakim. Salah est menaçant : — Que fais-tu avec cette femme ? — Je ne sais pas… — Comment cela, tu ne le sais pas ? Il pointe un index vers Lila. — Et elle, je la reconnais… Lila s'écarte brusquement de lui, apeurée. Salah reprend ! — C'est l'infirmière, la fille de la cousine de ta mère ? — Oui, nous nous sommes rencontrés… par hasard ! Mais Salah n'est pas dupe. — Arrête de mentir ! — Je voudrais que tu me cries… — Va dans la voiture, ordonne Salah à son fils. Il se retourne vers Lila et lui crie. — Quant à toi, femme de mauvaise vie, écarte-toi de mon fils ! Comme Hakim hésite, il le prend par la main et le tire. (à suivre...)