Résumé de la 3e partie n Les douleurs de Hakim sont dues, en fait, à une appendicite aiguë. Le jeune homme est opéré. Sa femme, qui ne l'a pas quitté, est la première à le voir. La mère du malade s'approche à son tour, puis son père, son frère, son beau-frère et sa belle-mère. — Tu l'as échappé belle ! — Heureusement que ta femme a appelé les voisins ! lui dit son père, tu lui dois une fière chandelle ! Hayat revient vers lui. — Tu es tiré d'affaire. Les médecins ont dit que tu dois te reposer quelques jours, puis tu pourras reprendre tes activités. — Mais je ne peux pas, gémit-il, j'ai beaucoup de travail ! Il essaye de se redresser, mais il pousse un petit cri. — Tiens-toi tranquille, dit Hayat, tu voudrais que les douleurs reprennent ? — Non, dit-il. Mais je pourrais retourner à la maison ? — Pas avant une semaine ! — Mais je vais m'ennuyer à mourir ici ; et puis, on ne s'occupera pas de moi… — on vient de te sauver la vie ! — tu sais comment sont les hôpitaux… Rappelle-toi, ta grand-mère. Le visage de Hayat s'assombrit. Elle se rappelle bien sa grand-mère : la pauvre, ayant sombré dans le coma, a été négligée au point qu'elle en est morte au bout de quelques jours seulement d'hospitalisation. — je viendrai tous les jours, dit Hayat, c'est moi qui m'occuperai de toi ! Tu ne manqueras de rien… — Ce n'est pas la peine que tu viennes. C'est Houria, la mère de Hakim. Elle a quitté un moment la chambre et elle est revenue avec une infirmière. — Je vous présente la fille d'une cousine de ma mère… Je savais qu'elle travaillait à l'hôpital ; par chance, je l'ai trouvée dans le bloc même où se trouve Hakim. L'infirmière, une jeune femme assez jolie, sourit. Houria continue. — Je vous présente Lila… Elle sourit à tout le monde et s'approche de Hakim. — ça va ? dit-elle. — Oui, dit Hakim. — C'est elle qui s'occupera de toi, dit sa mère. — S'il le faut, dit Hayat, nous la payerons ! Lila se retourne vers elle. — Ce ne sera pas nécessaire… Nous sommes de la même famille, n'est-ce pas ? Hayat, reconnaissante, hoche la tête. — Nous n'oublierons jamais ce que vous ferez pour nous. Houria, elle, prend la main de Lila. — je savais que je pouvais compter sur toi ! Quand tu te marieras, je te ferai un beau cadeau ! Lila rit, découvrant de jolies dents. (à suivre...)