Abdelkader Bousourdi, P-DG de la Société de distribution de l'électricité et du gaz d'Alger (Sda), l'une des quatre filiales de distribution du groupe Sonelgaz, qui alimente les wilayas d'Alger, de Boumerdès et de Tipasa, a récemment révélé en présentant le bilan de l'exercice 2009 lors d'une conférence de presse, que son Spa a enregistré un taux de pertes de l'ordre de 27% en matière d'électricité par rapport au chiffre d'affaires et de 9,2% pour le gaz. Des pertes liées en grande partie aux agressions des ouvrages d'électricité. Il a assuré que ses services sont en train de lutter contre ce phénomène qu'il qualifie d'acte pénal et qui, selon lui, a connu toutefois une régression durant ces 2 dernières années grâce à des campagnes de sensibilisation des citoyens. «Nous n'hésiterons jamais à ester en justice les citoyens qui agressent nos ouvrages, car nous ne pouvons seuls surveiller les réseaux qui s'étalent sur près de 20 fois notre côte soit plus de 22 000 km !!!», a-t-il répondu à une question d'Infosoir. Au sujet des incidents dus aux travaux des entreprises, le P-DG de la Sda a déclaré que ses services viennent de désigner un technicien au niveau de chaque direction de distribution, chargé de la surveillance des ouvrages de son territoire au niveau des chantiers et d'établir des P.-V. en cas de problèmes. Pour sa part, la direction de distribution de Tipaza qui relève de la Sda et qui alimente quelque 110 584 clients en électricité et 35 268 en gaz, fait état d'un taux de pertes estimé durant l'exercice 2009 à 29, 89% correspondant à 189, 9 Gwh non distribués. Une quantité valorisée à près de 667 MDA. La même direction a également enregistré le phénomène de vol de 2 680 km de cuivre au niveau de la wilaya au niveau de Sidi Amar, Bou-Ismaïl, Sidi Rached, Chiba, Bou-Ismaïl et Hadjout. Ce qui a donné six dépôts de plainte contre x. Pour sa part, la direction de distribution de Chlef-centre et de Chlef-Nord ont relevé dans leur bilan de l'exercice 2009, d'après notre correspondant, un grand taux d'agressions et d'actes de sabotage d'ouvrages au niveau de la wilaya ainsi que le problème des mauvais payeurs. Tout cela induit de grandes pertes financières.