Perspectives n «Nous allons étendre notre coopération à d'autres secteurs comme ceux de l'industrie et de l'investissement», a déclaré M. Medvedev à l'issue de ses entretiens avec le président de la République. La visite effectuée hier, mercredi, par le président de la Fédération de Russie, Dmitri Medvedev, en Algérie à l'invitation du chef de l'Etat, Abdelaziz Bouteflika, a abouti à la signature de cinq mémorandums d'entente et d'un accord de coopération dans les domaines de la normalisation et de l'évaluation de la conformité, de la formation en diplomatie et relations internationales, du transport maritime et de l'énergie. «Mais notre coopération ne va pas s'arrêter à ces domaines-là et nous allons l'étendre à d'autres secteurs comme ceux de l'industrie et de l'investissement», a précisé à la presse M. Medvedev à l'issue de ses entretiens avec le président de la République. Dans une déclaration commune publiée hier soir à l'issue de la visite de M. Medvedev, l'Algérie et la Russie ont révélé s'être entendues «pour redonner un caractère régulier aux échanges de visites des chefs d'Etat», intensifier «davantage l'interaction pour lutter contre le terrorisme, la criminalité organisée transfrontalière et le trafic de drogue», contribuer «au développement de la coopération dans les domaines tels que l'industrie minière et métallurgique, l'énergie, la construction mécanique, l'agriculture, le secteur bancaire et financier, les investissements, la recherche et la formation, les hautes technologies, la recherche et développement, l'utilisation de l'énergie nucléaire et l'exploitation de l'espace à des fins pacifiques», et renforcer «les liens traditionnels de coopération militaire et militaro-technique». Pour sa part, le ministre russe de l'Energie, Serguey Shmatko, a fait part, dans une allocution prononcée lors du premier forum d'hommes d'affaires algéro-russe organisé à l'hôtel Hilton, à Alger, de la décision des autorités de son pays d'ouvrir des bureaux d'investissement à Alger et Moscou pour accompagner les sociétés russes qui souhaitent investir en Algérie. De son côté, le ministre de l'Industrie, de la Petite et Moyenne entreprises et de l'investissement, Mohamed Benmeradi, a affirmé que l'Algérie est disposée «à examiner et encadrer les possibilités d'investissements en partenariat entre les entreprises algériennes et russes». Interrogé sur la proposition qui aurait été faite par le patron du géant russo-norvégien Vimpelcom au gouvernement de lui céder l'opérateur de téléphonie mobile Orascom Télécom Algérie (OTA) à «un prix équitable» d'environ 8 milliards de dollars, M. Benmeradi a répondu en affirmant avoir «lu ça dans la presse comme vous», sans donner la moindre information sur les discussions qui auraient été entamées entre les deux parties.