Résumé de la 192e partie n Cette fois-ci, Raymond et Martha provoquent la mort de leur victime en la droguant et en la déposant après chez elle, en Arkansas. En rentrant à New York, le couple maudit a décidé de faire la fête. Ils s'arrêtent dans plusieurs villes, vont au restaurant et à l'hôtel. Pour Martha, c'est le rêve ; elle ne voudrait pas que cette vie finisse. Or, l'argent vient à manquer. — il nous faut d'autres pigeons ! Ils cherchent dans les revues et ils découvrent quelques femmes dont le cœur est à prendre, mais les entrées d'argent sont peu encourageantes et le couple décident de rentrer à New York. A New York, les affaires ne s'arrangent pas. Ni Martha ni Raymond n'ont de travail, de sorte qu'ils n'ont plus d'argent. — il nous faut quelqu'un de sérieux ! On cherche dans les revues et on finit par dénicher l'oiseau rare. Elle s'appelle Janet Fay, elle a un appartement et de l'argent en banque. Un seul hic : elle a soixante-six ans ! — tu ne vas pas l'épouser, dit Martha. — pourquoi pas ? C'est juste provisoire, le temps de la dépouiller de son argent et on prend la poudre d'escampette ! — de toute façon, dit Martha, je ne laisserai personne te prendre ! Moi en vie, aucune femme ne te touchera ! Cette fois, c'est Raymond qui écrit la lettre. Il est intéressé par la correspondante et un pressentiment lui dit qu'il s'entendra bien avec elle. Janet lui écrit aussitôt : elle est ravie de correspondre avec un gentleman. Elle lui apprend qu'elle est croyante, catholique, et voudrait bien que l'on parle de religion. Raymond répond qu'il est d'accord. Il est d'origine espagnole et il est lui-même catholique. Pas d'obstacle qu'on parle de religion ! Nouvelle lettre de Janet : son annonce donnait son âge. Quel est l'âge de son correspondant ? Raymond veut tricher, mais Martha refuse : — elle verra que tu es jeune, elle pourrait te rejeter. En revanche, il y a des vieilles qui aiment les jeunes hommes ! Raymond répond : «j'ai trente-quatre ans, mais l'amitié ne se compte pas en nombre d'années. Ni l'amour d'ailleurs…» Réponse enthousiaste de Janet : «je suis d'accord. Surtout si nous avons des affinités sur le plan religieux !» Raymond va donc accepter de parler de religion. Il a toujours été indifférent en matière de religion, mais il se souvient de suffisamment de détails de son enfance pour se sentir à l'aise dans ce genre de discussion. «Pourrions-nous voir ?», demande Raymond. «Nous devons d'abord nous connaître…» La correspondance va durer encore plusieurs semaines. Raymond reformule de nouveau sa demande. «Je voudrais vous voir !» Janet répond cette fois-ci à sa demande. «Tu m'as convaincue de tes nobles sentiments, dit-elle, je crois que nous pourrons enfin nous rencontrer, sans danger ni pour moi ni pour toi !» (à suivre...)