Résumé de la 16e partie n Raymond et Martha choisissent leur première victime : une veuve esseulée de Pennsylvanie qui possède des biens… Un matin, Raymond et Martha débarquent en Pennsylvanie. La femme – Esther Henne — s'attend à la visite, mais elle croyait que Raymond serait seul. — Bonjour, dit-elle — Tu es Esther ? — Oui, dit-elle. — Je ne m'imaginais pas que tu étais aussi charmante ! Il se baisse et lui fait la bise. La pauvre femme est ravie. Elle fait entrer Raymond et Martha. — C'est ma sœur, dit-il. — Ah, dit Esther que la présence de la jeune femme indisposait. — Elle est au courant de notre relation. Elle a tenu à te connaître. — Bonjour, dit Martha de mauvaise grâce. — Nos parents sont morts quand nous étions enfants, depuis, nous ne nous séparons plus ! Elle m'accompagne partout… — Ah, dit Esther. — La Pennsylvanie est un joli Etat, je crois que nous allons nous y plaire ! dit Raymond. Le «frère» et la «sœur» vont loger chez la jeune femme. Ils seront, bien sûr, à sa charge et vont profiter des dîners au restaurant et des promenades en voiture. — Je voudrais conduire, dit Martha — Je t'apprendrai, dit Raymond — Je pourrai t'apprendre aussi, dit Esther — Non, je préfère que ce soit Raymond. Esther se tait : la «sœur» de son amoureux ne la porte pas dans son cœur, mais Raymond lui plaît, elle ne veut pas le lâcher. A quelques jours de là, après le repas, Raymond décide de frapper le grand coup. — Esther, je crois que nous nous connaissons suffisamment maintenant, pour aborder les choses sérieuses. — Oui, dit la jeune femme, le cœur battant — En ce qui me concerne, dit Raymond, je crois que je t'aime ! Il doit détourner les yeux de Martha qui le foudroie. Mais si elle sait que ce qu'il dit n'est pas sérieux, elle tique à chaque fois que Raymond s'intéresse à une femme, à plus forte raison s'il lui dit qu'il l'aime. — Je crois que moi aussi ! Raymond sourit. — Alors, pourquoi n'unissons-nous pas nos destinées ? La jeune femme le regarde, accrochée à ses lèvres. — Marions-nous ! dit Raymond — Tout de suite ? — Oui, tout de suite… Nous allons préparer la cérémonie, Martha nous aidera ? N'est-ce pas, Martha ? — Oui, dit Martha, avec hostilité. (à suivre...)