Résumé de la 24e partie n La nouvelle victime du couple maudit, Raymond et Martha, a découvert qu'elle a été escroquée. Elle est aussitôt tuée et son bébé noyé. Habituellement, dès qu'ils commettent un crime, ils s'en vont. Mais cette fois-ci, ils décident de rester dans la ville. Ils vont au cinéma, puis au restaurant. Et quand ils rentrent faire leurs bagages pour partir, on frappe à la porte. Les voisins, alertés par les va-et-vient dans la nuit, ont appelé la police. Les deux complices sont aussitôt embarqués au commissariat où ils sont interrogés. Ils reconnaissent aussitôt être des malfaiteurs, mais seulement pour des histoires de sexe et d'escroquerie. Mais les enquêteurs leur promettent que s'ils passent aux aveux, ils pourraient bénéficier d'une réduction de peine. On fait même croire à Raymond qu'il n'aurait que six ou sept ans de prison ! Ils finirent par passer à des aveux complets. De toute façon, se trouvant dans l'Etat du Michigan où la peine de mort a été abolie, les deux complices n'ont rien à craindre. Au pire des cas, ils risquent la prison à perpétuité, mais sûrs de rester en vie ! Les meurtres du couple maudit s'étalent dans les journaux, avec d'horribles détails. Et le comble, c'est que ni Raymond ni Martha n'éprouvent le moindre remords ! C'est alors qu'une gigantesque campagne de presse est engagée contre le couple maudit. Des hommes politiques interviennent et on extrade les deux coupables dans l'Etat de New York. Ainsi, s'ils sont reconnus coupables, ils n'échapperont pas à la peine capitale ! Le procès s'ouvre le 28 juin 1949. les accusés se rétractent, maintenant qu'ils savent qu'ils encourent la peine de mort : Raymond se serait déclaré coupable par amour pour Martha, et Martha, à son tour, accable Raymond. Mais quand on l'interroge sur son complice, elle s'écrie : «C'est mon unique amour !» Le jury se retire pour délibérer, le 18 août 1949, à 9h 45. Dans la nuit, il est revenu pour demander une nouvelle lecture de la confession de Raymond et des clarifications sur le terme «préméditation». On avait cru, un moment, que la responsabilité des meurtres allait retomber sur Raymond et que Martha pourrait s'en sortir. Les jurés travaillent toute la nuit et quand, au matin, ils reviennent avec un verdict, il n'y avait presque personne dans la salle – les gens ayant cru que les délibérations dureraient encore dans la journée — sont rentrés chez eux. Le président demande la lecture du verdict : «coupable !» Les prisonniers sont aussitôt envoyés à la prison de Sing-Sing et y demeureront jusqu'au 8 mars 1951, date de leur exécution. La presse à sensation va broder sur l'histoire du couple, inventant même des aventures amoureuses, entre Martha et des gardiens ! Quant à Martha et Raymond, leurs sentiments vont osciller entre amour et haine, tantôt se jurant de rester fidèles l'un à l'autre, tentant se vouant aux gémonies. Raymond témoignera aussi de la tendresse pour sa première femme, Encarnacion, et ses quatre enfants restés en Espagne. Les coupables n'ont plus qu'à espérer une grâce du gouvernement de l'Etat de New York. Comme elle n'arrive pas, le 8 mars 1951, à 23h 12min, Raymond s'assoit sur la chaise électrique. Il est suivi, 12 minutes après, par Martha. Comme son obésité la gênait sur la chaise, il a fallu quatre chocs pour avoir raison d'elle.