Thèmes n Les «effets thérapeutiques du miel», la «traçabilité du produit» et «la lutte contre les maladies des abeilles» (la varoise et la fausse teigne) seront les thèmes principaux de la 4e édition de la foire apicole de la wilaya. Cette fête apicole, qui se fera sous forme d'exposition-vente pendant cinq jours, se tiendra du 25 au 30 octobre dans la maison de jeunes de la commune de Cherchell, apprend-on auprès des responsables de la Chambre de l'agriculture de la wilaya. Outre l'exposition-vente des produits de l'élevage des abeilles, comme le pollen, la gelée royale, la cire d'abeille et le miel, sans oublier les produits cosmétiques fabriqués à base de dérivés du miel des producteurs de Blida et de Tipasa, la manifestation sera une opportunité pour aborder plusieurs questions liées à cette activité qui pourrait être un excellent créneau pour la création d'emplois sans compter son apport sur le plan sanitaire et économique. Les préoccupations des apiculteurs et problèmes rencontrés sur le terrain seront également abordés au cours de cette manifestation à laquelle participent les agriculteurs pour les sensibiliser, entre autres, sur les méfaits des produits phytosanitaires sur les abeilles, en particulier dans les vergers où sont installées des ruches. Ce programme de communications-débats sera animé par les présidents des Associations des apiculteurs des wilayas de Blida et de Tipasa. La pratique de la transhumance lancée dans la wilaya de Tipasa à titre expérimental, ainsi que celle de l'attribution de concessions dans les forêts (amodiations) pour installer les ruches ont permis de mettre le doigt sur un certain nombre de problèmes soulevés par les apiculteurs qui seront pris en charge dans le cadre des rencontres régulières et des journées techniques organisées par la chambre. La wilaya de Tipasa a recensé, à ce jour, 118 apiculteurs identifiés qui vivent exclusivement de l'activité apicole et qui sont adhérents à la Chambre de l'agriculture. Le nombre de ruches distribuées dans le cadre du Ppdri est de 13 000 qui produisent, bon an mal an, 700 quintaux de miel contre 3 000 ruches en 2000, au moment du lancement du Pnda (Plan national de développement agricole) avec une production de 300 quintaux. Interrogé sur l'écart entre le nombre de ruches et la production de miel, les responsables précisent que les ruches mettent 2 à 3 années pour produire après leur mise en place, sans compter que les conditions climatiques – en particulier le froid qui n'est pas favorable – et la non-maîtrise des techniques d'élevage de l'abeille ne sont pas étrangères à ces faibles résultats. La projection d'ici à la fin de 2013 est de 18 000 ruches à distribuer aux familles rurales qui bénéficient, dans le cadre de l'accompagnement, d'une formation à la carte dispensée par la Chambre de commerce au profit des apiculteurs qui viennent en appoint de celles dispensées par le secteur de l'enseignement et de la formation professionnels qui a ouvert des sections d'apiculture dans plusieurs Cfpa.